Signature de l'accord à Matignon avec Huguette Bello, présidente de la Région Réunion, Jean Castex, Premier ministre, en présence de Sébastien Lecornu, Ministre des Outre-mer
Au moment où Jean Castex et Huguette Bello signaient l'accord à Paris en présence de Sébastien Lecornu, Ministre des Outre-mer, les transporteurs bloquaient l'accès à la pyramide inversée au Moufia, "se mettant en grève", exigeant que la fin de la route soit réalisée en digue. Mais la présidente de la Région l'a dit et répété, elle ne reviendra pas en arrière, il n'y a ni roches ni carrière pour finir la NRL, ce sera dont le tout-viaduc point.
Le protocole «Matignon 3» acte la participation de l’État à hauteur de 420 millions d’euros. Il est conditionné à la réalisation du viaduc, l’option retenue par la collectivité régionale, et validée par l’État, pour terminer la NRL, la Région Réunion s'engageant elle aussi à hauteur des 420 millions restants.
"La persévérance et l’engagement de la nouvelle équipe régionale ont payé" dit la Région Réunion. "Avec la signature de cet accord à Matignon, l’horizon s’éclaircit enfin pour les Réunionnais. Après des années de tergiversations, le chantier de la NRL, à l’arrêt depuis plus de deux ans, peut enfin repartir sur de bons rails..."
La présidente a promis une livraison du premier tronçon déjà réalisé au second semestre 2022, et elle a évoqué un délai de 6 à 7 ans pour la livraison de la totalité de la NRL. Dans le meilleur des cas, les travaux commenceront en 2023, ce qui amène à une ouverture pour... 2030! Il faudra donc encore beaucoup patienter, on n'a pas beaucoup le choix...
Etaient présents à Matignon autour d'Huguette Bello: Patrick Lebreton et Jacques Técher, vice-présidents de la Région, Jean-Hugues Ratenon, député, et Karine Nabénéza, vice-présidente de la Région
Quelques extraits du discours d'Huguette Bello
"Le nouvel accord que nous concluons aujourd’hui traduit le partenariat historique entre l’État et la Région pour la réalisation d’un axe routier d’envergure nationale. Mais ce troisième accord revêt une portée exceptionnelle car il permet, enfin, de garantir l’achèvement d’un chantier qui a rencontré bien des obstacles sur sa route.
Le choix résolu que nous faisons de terminer la route par un second viaduc maritime lève l’obstacle majeur du défaut d’approvisionnement en matériaux. Il mettra la route définitivement à l’abri des dangers de la falaise et de la houle.
Et la contribution financière de l’État -qui accepte de prendre à sa charge 50% du coût de la réalisation de ce nouvel ouvrage alors que la totalité des subventions accordées dans le protocole précédant a été consommée pour la réalisation du seul premier tronçon- représente un effort remarquable que nous apprécions pleinement à sa juste valeur, et que je voudrais saluer, monsieur le Premier Ministre, au nom de tous les Réunionnais...
L’Histoire retiendra que ceux qui étaient, en cette année 2022, en responsabilité, au niveau de l’État et au niveau du Conseil régional de La Réunion, ont su, au-delà de la diversité de leurs sensibilités politiques, trouver les voies d’un accord, d’un bon accord, au service exclusif de l’intérêt général, au bénéfice de la population réunionnaise et de l’économie de La Réunion...
Et grâce à ce nouveau Protocole de financement, et au choix du viaduc que nous avons fait, nous espérons livrer la totalité de la route dans un délai de 6 à 7 ans.
Le choix de la solution en mode viaduc reste en effet l’option la plus réaliste pour réellement en finir avec ce chantier. Il ne faut plus perdre davantage de temps. Par cet engagement commun, nous mettons fin à l’incertitude qui pesait sur la livraison de cet axe stratégique.
Le choix de la solution en mode viaduc reste en effet l’option la plus réaliste pour réellement en finir avec ce chantier. Il ne faut plus perdre davantage de temps. Par cet engagement commun, nous mettons fin à l’incertitude qui pesait sur la livraison de cet axe stratégique.
La livraison définitive de la NRL permettra de libérer les Réunionnais et l’économie locale des difficultés rencontrées sur la route actuelle, qui s’illustre par ses nombreux basculements ou coupures..."