Dr François Chieze, directeur de la Direction de la Veille et de la Sécurité Sanitaire, Denis Lerat, directeur des Etudes et des Systèmes d'Information, Martine Ladoucette, directrice générale ARS OI, Dr Martine Servat, directrice de l'Animation Territoriale et des Parcours de Santé (DATPS), et Etienne Billot, directeur général adjoint
En effet, au vu des problématiques et des enjeux prioritaires de La Réunion, quatre objectifs, assortis d’un plan d’actions pour les 18 mois à venir, ont été fixés sur différentes thématiques, notamment les pathologies chroniques, les addictions, la santé mentale, les personnes âgées, les personnes handicapées.
«Le plan d’actions prioritaires est sous tendu par 4 objectifs structurants» dit Martine Ladoucette: «Il s’agit de développer la prévention et la promotion de la santé, d’améliorer les parcours de prise en charge au bénéfice des patients, de favoriser le maintien à domicile et l’inclusion des personnes en difficulté, et de développer l’accès aux soins pour les populations les plus éloignées ou vulnérables».
La feuille de route a donc été définie sur les actions à mettre en place, à savoir: amplifier la prévention contre le diabète et ses complications, avec notamment des campagnes d’information auprès du grand public et le développement de l’éducation thérapeutique diabète ou obésité renforcer la prévention de la mortalité périnatale et infantile à la naissance renforcer la prévention des pathologies chez les jeunes (enfants, adolescents et jeunes adultes), tout particulièrement addiction et santé sexuelle. Figurent notamment au programme la création d’une maison des adolescents dans l’Est et la généralisation toujours sur l’Est d’une expérimentation menée à l’Ouest de manière positive pour le repérage précoce des risques d’addictions. «Impossible de le faire sur toute l’île de manière immédiate, car il s’agit de mettre en place un système complexe» dit la directrice de l‘ARS OI, «mais cela se fera par la suite». développer des programmes de prévention primaire au plus près des lieux de vie développer le repérage et la prévention de la perte d’autonomie et du vieillissement pathologique améliorer la couverture vaccinale avec le déploiement de la vaccination obligatoire chez les jeunes enfants, l’amélioration de la vaccination grippe auprès des résidents en Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), et l’amélioration de la vaccination grippe et rougeole auprès des professionnels des Etablissements de Santé et Etablissements Médico-Sociaux (ESMS), avec également une sensibilisation du public sur les 11 vaccins obligatoires. développer la prévention secondaire des addictions sévères à l’alcool, problématique primordiale dans notre île
«Le plan d’actions prioritaires est sous tendu par 4 objectifs structurants» dit Martine Ladoucette: «Il s’agit de développer la prévention et la promotion de la santé, d’améliorer les parcours de prise en charge au bénéfice des patients, de favoriser le maintien à domicile et l’inclusion des personnes en difficulté, et de développer l’accès aux soins pour les populations les plus éloignées ou vulnérables».
La feuille de route a donc été définie sur les actions à mettre en place, à savoir: amplifier la prévention contre le diabète et ses complications, avec notamment des campagnes d’information auprès du grand public et le développement de l’éducation thérapeutique diabète ou obésité renforcer la prévention de la mortalité périnatale et infantile à la naissance renforcer la prévention des pathologies chez les jeunes (enfants, adolescents et jeunes adultes), tout particulièrement addiction et santé sexuelle. Figurent notamment au programme la création d’une maison des adolescents dans l’Est et la généralisation toujours sur l’Est d’une expérimentation menée à l’Ouest de manière positive pour le repérage précoce des risques d’addictions. «Impossible de le faire sur toute l’île de manière immédiate, car il s’agit de mettre en place un système complexe» dit la directrice de l‘ARS OI, «mais cela se fera par la suite». développer des programmes de prévention primaire au plus près des lieux de vie développer le repérage et la prévention de la perte d’autonomie et du vieillissement pathologique améliorer la couverture vaccinale avec le déploiement de la vaccination obligatoire chez les jeunes enfants, l’amélioration de la vaccination grippe auprès des résidents en Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), et l’amélioration de la vaccination grippe et rougeole auprès des professionnels des Etablissements de Santé et Etablissements Médico-Sociaux (ESMS), avec également une sensibilisation du public sur les 11 vaccins obligatoires. développer la prévention secondaire des addictions sévères à l’alcool, problématique primordiale dans notre île
Martine Ladoucette, directrice générale Agence Régionale de Santé Océan Indien
Concernant l’offre sanitaire et médico-sociale en institutions spécialisées et en ambulatoire, Martine Ladoucette a confirmé l’attribution de l’autorisation «Allogreffe» au CHU, ainsi que l’étude en cours pour l’obtention de l’autorisation greffe cardiaque, ce qui permettrait de diminuer les évacuations sanitaires vers la métropole.
Deux nouveaux EHPAD ouvriront leurs portes à Saint-Denis et au Tampon, «ce qui est encore insuffisant» reconnaît la directrice de l’ARS. La Réunion dispose actuellement de 18 établissements, soit 1 419 places. Chaque EHPAD aura désormais accès à un infirmier la nuit, pour des soins programmés ou pas.
Après appel à projets, une quarantaine de lits temporaires médicalisés, couverts par l’Assurance Maladie, d’une durée maximum d’un mois, seront mis en place. L’Agence Régionale de Santé va aussi développer des équipes mobiles de gériatrie afin de renforcer les soins palliatifs à domicile.
L’ARS OI entend ouvrir de nouvelles structures pour personnes handicapées adultes et enfants, en hébergement complet ou partiel.
“Deux Pôles de Compétences et de Prestations Externalisées (PCPE) sont déjà installés depuis mai 2019, nous renforcerons les moyens humains pour la prise en charge en institution des handicaps rares” promet l’ARS.
Deux nouveaux EHPAD ouvriront leurs portes à Saint-Denis et au Tampon, «ce qui est encore insuffisant» reconnaît la directrice de l’ARS. La Réunion dispose actuellement de 18 établissements, soit 1 419 places. Chaque EHPAD aura désormais accès à un infirmier la nuit, pour des soins programmés ou pas.
Après appel à projets, une quarantaine de lits temporaires médicalisés, couverts par l’Assurance Maladie, d’une durée maximum d’un mois, seront mis en place. L’Agence Régionale de Santé va aussi développer des équipes mobiles de gériatrie afin de renforcer les soins palliatifs à domicile.
L’ARS OI entend ouvrir de nouvelles structures pour personnes handicapées adultes et enfants, en hébergement complet ou partiel.
“Deux Pôles de Compétences et de Prestations Externalisées (PCPE) sont déjà installés depuis mai 2019, nous renforcerons les moyens humains pour la prise en charge en institution des handicaps rares” promet l’ARS.
"Nous suivons attentivement l'épidémie de dengue" a dit Martine Ladoucette
La santé mentale étant un sujet important, 11 millions d’euros supplémentaires ont été dégagés pour de nouveaux projets prioritaires. «Cet argent contribuera en partie à financer le projet en cours d’une Unité Soins Intensifs, et nous travaillons déjà avec les professionnels pour d’autres actions» dit Martine Ladoucette.
Autres priorités définies: améliorer le parcours des patients atteints d’insuffisance rénale chronique, mettre en place une filière graduée de prise en charge de l’endométriose, améliorer le dépistage précoce des enfants atteints du troubles du Neuro-Développement ou du Spectre de l’Autisme, et développer les actions de dépistage précoce des cancers.
Afin de pallier le déficit médical, 6 CTPS (Communautés Professionnelles Territoriales de Santé) seront implantées sur l’île d’ici 2021, deux maisons de santé supplémentaires verront le jour à Cilaos et Saint-Philippe (La Réunion en compte 10 pour l’instant), des médecins généralistes salariés seront recrutés, et la télémédecine sera développée sous toutes ses formes.
Concernant la dengue, Martine Ladoucette considère qu’il s’agit d’une mission permanente: «La lutte anti-vectorielle est quotidienne du côté de l’ARS, nous sommes très vigilants sur l'épidémie qui frappe notre île» dit-elle.
Au 1er janvier 2020, l’ARS Mayotte sera effective et ne dépendra donc plus de La Réunion, «Nous coopérerons étroitement» dit la directrice. En tout cas, le plan d’actions présenté est vaste, il s’agira de suivre la réalisation concrète de tout ce qui a été annoncé en ce mois de juin 2019.
A.P.
Autres priorités définies: améliorer le parcours des patients atteints d’insuffisance rénale chronique, mettre en place une filière graduée de prise en charge de l’endométriose, améliorer le dépistage précoce des enfants atteints du troubles du Neuro-Développement ou du Spectre de l’Autisme, et développer les actions de dépistage précoce des cancers.
Afin de pallier le déficit médical, 6 CTPS (Communautés Professionnelles Territoriales de Santé) seront implantées sur l’île d’ici 2021, deux maisons de santé supplémentaires verront le jour à Cilaos et Saint-Philippe (La Réunion en compte 10 pour l’instant), des médecins généralistes salariés seront recrutés, et la télémédecine sera développée sous toutes ses formes.
Concernant la dengue, Martine Ladoucette considère qu’il s’agit d’une mission permanente: «La lutte anti-vectorielle est quotidienne du côté de l’ARS, nous sommes très vigilants sur l'épidémie qui frappe notre île» dit-elle.
Au 1er janvier 2020, l’ARS Mayotte sera effective et ne dépendra donc plus de La Réunion, «Nous coopérerons étroitement» dit la directrice. En tout cas, le plan d’actions présenté est vaste, il s’agira de suivre la réalisation concrète de tout ce qui a été annoncé en ce mois de juin 2019.
A.P.