L'élue s'est défendue, se désolant que le débat porte sur la longueur de sa robe. Pour elle, c'est grâce à "l'éducation" que les mentalités évolueront afin de vaincre le sexisme. D'ailleurs elle "réfléchit à porter plainte".
La non moins jolie Marlène Schiappa, la Secrétaire d'Etat chargée de l'Egalite hommes femmes, est venue au secours de la députée en écrivant sur les réseaux sociaux: "Cette manie de traiter les femmes politiques de «salope» quand on découvre qu’elles ont l’outrecuidance d’avoir des seins, des jambes, ou une vie sexuelle...
Rien ne justifie cela!"
Et Marlène Schiappa a rappelé à cette occasion que les injures publiques étaient passibles de 12 000 € d'amende publique.
Aurore Bergé était lundi soir l'invitée de "C à vous", l'émission sur France 5, pour commenter justement la polémique au sujet de sa tenue.
"Je m'étais dit un peu naïvement que cela était derrière nous", a déploré hier Aurore Bergé, revendiquant le droit des femmes de s'habiller comme elles le veulent.
"Mettons de côté les insultes. Rien, bien sûr, ne les justifie", a dit Jean-Michel Apathie, journaliste on ne peut plus conservateur. "On s'habille comme on veut ?' Non, pas tout à fait. On ne peut pas dire cela quand même"... On s'habille en fonction du lieu où l'on va. Quand on va à un enterrement, on réfléchit à comment on s'habille" a-t-il dit. "Peut-être que votre tenue, pour le dire clairement, n'est pas très adaptée à une prise de parole politique, qui a toujours un peu de solennité au fond"...
Aurore Bergé a réagi en expliquant qu'elle était ce jour-là sur "un plateau de télévision" et pas à "l'Assemblée nationale"... Elle a affirmé qu'elle réclamait que toutes les femmes "aient le droit de s'habiller comme elles veulent".
Et vous qu'en pensez-vous? Aurore Bergé était-elle trop... déshabillée face à Thierry Ardisson? En tout cas, elle a cassé les codes et ça c'est plutôt intéressant. On est en 2018 non?