Le grand bordel, c'était une réalité en ce lundi de Pentecôte (photo freedom)
Depuis quelques mois, le basculement de la route du littoral est géré de manière approximative, sans aucune réflexion sensée. La preuve encore en ce lundi de Pentecôte où la route a été basculée vers 16h en dépit du bon sens.
Certes, il a beaucoup plu du côté de La Possession et il en va de la sécurité des usagers. Mais en y réfléchissant en peu, ça coûtait quoi d'attendre 20h pour basculer cette route? Pour au moins laisser les voitures rentrer de l'Ouest après ce long week-end, et sortir de Saint-Denis où il y a eu la grande messe de la Pentecôte au Chaudron, le Salon des Zanimos et autres événements dans l'Est. Entre 16h et 20h, des galets sont-ils tombés sur la route côté montagne?
Non, du côté de ceux qui gèrent, on bascule parce qu'il est prévu qu'on doit basculer à partir d'un certain seuil de pluviométrie, et résultat, des heures de bouchons, du côté de La Possession comme de Saint-Denis, des gens passablement énervés, des personnes âgées fatiguées, des enfants perturbés, des personnes qui ratent leur avion,... bref des conséquences désastreuses pour une décision irréfléchie.
Et si des galets étaient tombés va-t-on me répondre? D'un, les galets pouvaient aussi tomber quand il pleuvait à verse, et la route était pourtant ouverte, de deux, les galets peuvent aussi tomber sur les chaussées côté mer, et là avec toutes ces voitures à l'arrêt, cela serait terrible. Si on a effectué autant de travaux de sécurisation sur la montagne, avec des filets à tout va et des murets de protection, qui coûtent bonbon, c'est justement pour que l'on puisse circuler de manière plus sécurisée non?
Et ce n'est pas la première fois que c'est le grand bordel au niveau de ce basculement. Avec en plus des machines en panne régulièrement, des changements de bornes de séparation qui n'ont pas donné satisfaction, et des horaires de basculement approximatifs.
Alors soit on arrête de basculer cette route en la sécurisant encore plus côté montagne, soit on parvient à mieux gérer le basculement, soit on continue à faire du grand n'importe quoi. L'économie de l'île pâtit beaucoup de ce basculement qui est devenu un vrai cauchemar pour les Réunionnais.
La Nouvelle Route du Littoral règlera sans doute le problème du basculement mais pas celui des bouchons qui commenceront à se former depuis Saint-Leu le matin, car à l'entrée de Saint-Denis, on est toujours au point mort sur le projet permettant d'absorber cette circulation qui va arriver encore plus vite.
Qu'attend-on pour valider un projet définitif et fiable sur le Barachois? Qu'attend-on pour faire des travaux sur le Boulevard Sud, complètement obsolète avec des rond-points mal calculés. Partout ailleurs dans le monde, sur des rond-points très fréquentés, on fait des passages en souterrain ou qui surplombent le rond-point, pas chez nous! Et à l'époque, ceux qui ont conçu la route du littoral actuelle auraient pu la construire un peu plus en mer et faire une 4 voies côté mer, ce qui aurait permis un basculement sans "canal bichique"... C'était trop compliqué d'y penser.
L'anticipation n'ayant jamais été le fort de nos décideurs, et le nombre de véhicules augmentant inexorablement à raison d'un minimum de 25 000 en moyenne par an, les automobilistes sont à plaindre, ils ne sont pas au bout de leur cauchemar hélas. Mais déjà, un peu de bon sens serait le bienvenu sur ce foutu basculement.
A.P.
Certes, il a beaucoup plu du côté de La Possession et il en va de la sécurité des usagers. Mais en y réfléchissant en peu, ça coûtait quoi d'attendre 20h pour basculer cette route? Pour au moins laisser les voitures rentrer de l'Ouest après ce long week-end, et sortir de Saint-Denis où il y a eu la grande messe de la Pentecôte au Chaudron, le Salon des Zanimos et autres événements dans l'Est. Entre 16h et 20h, des galets sont-ils tombés sur la route côté montagne?
Non, du côté de ceux qui gèrent, on bascule parce qu'il est prévu qu'on doit basculer à partir d'un certain seuil de pluviométrie, et résultat, des heures de bouchons, du côté de La Possession comme de Saint-Denis, des gens passablement énervés, des personnes âgées fatiguées, des enfants perturbés, des personnes qui ratent leur avion,... bref des conséquences désastreuses pour une décision irréfléchie.
Et si des galets étaient tombés va-t-on me répondre? D'un, les galets pouvaient aussi tomber quand il pleuvait à verse, et la route était pourtant ouverte, de deux, les galets peuvent aussi tomber sur les chaussées côté mer, et là avec toutes ces voitures à l'arrêt, cela serait terrible. Si on a effectué autant de travaux de sécurisation sur la montagne, avec des filets à tout va et des murets de protection, qui coûtent bonbon, c'est justement pour que l'on puisse circuler de manière plus sécurisée non?
Et ce n'est pas la première fois que c'est le grand bordel au niveau de ce basculement. Avec en plus des machines en panne régulièrement, des changements de bornes de séparation qui n'ont pas donné satisfaction, et des horaires de basculement approximatifs.
Alors soit on arrête de basculer cette route en la sécurisant encore plus côté montagne, soit on parvient à mieux gérer le basculement, soit on continue à faire du grand n'importe quoi. L'économie de l'île pâtit beaucoup de ce basculement qui est devenu un vrai cauchemar pour les Réunionnais.
La Nouvelle Route du Littoral règlera sans doute le problème du basculement mais pas celui des bouchons qui commenceront à se former depuis Saint-Leu le matin, car à l'entrée de Saint-Denis, on est toujours au point mort sur le projet permettant d'absorber cette circulation qui va arriver encore plus vite.
Qu'attend-on pour valider un projet définitif et fiable sur le Barachois? Qu'attend-on pour faire des travaux sur le Boulevard Sud, complètement obsolète avec des rond-points mal calculés. Partout ailleurs dans le monde, sur des rond-points très fréquentés, on fait des passages en souterrain ou qui surplombent le rond-point, pas chez nous! Et à l'époque, ceux qui ont conçu la route du littoral actuelle auraient pu la construire un peu plus en mer et faire une 4 voies côté mer, ce qui aurait permis un basculement sans "canal bichique"... C'était trop compliqué d'y penser.
L'anticipation n'ayant jamais été le fort de nos décideurs, et le nombre de véhicules augmentant inexorablement à raison d'un minimum de 25 000 en moyenne par an, les automobilistes sont à plaindre, ils ne sont pas au bout de leur cauchemar hélas. Mais déjà, un peu de bon sens serait le bienvenu sur ce foutu basculement.
A.P.