Jacques Billant, Préfet de La Réunion, avec Sylvie Bruno, directrice de TiTang Récup' (en blanc), et de deux confectionneuses de masques
Les masques constituent désormais un enjeu majeur pour la sortie du confinement, prévu le 11 mai. Fortement recommandé ou obligatoire dans certains cas, le port du masque va devenir une "normalité" dans le "nouveau monde" qui se dessine.
Le Préfet de La Réunion a voulu montrer son intérêt pour les initiatives citoyennes de confection de masques qui se développent un peu partout dans l'île. Il s'est déplacé à Saint-Gilles-les-Hauts pour voir comment l’atelier d'insertion TiTang Récup’ procédait dans la confection des masques en tissu.
Le Préfet de La Réunion a voulu montrer son intérêt pour les initiatives citoyennes de confection de masques qui se développent un peu partout dans l'île. Il s'est déplacé à Saint-Gilles-les-Hauts pour voir comment l’atelier d'insertion TiTang Récup’ procédait dans la confection des masques en tissu.
L'équipe d'encadrants de l'atelier, chacun et chacune se reconnaîtra!
Accueilli par Sylvie Bruno, la directrice de cette association -laquelle fabrique habituellement des sacs en tissu recyclable-, Jacques Billant a pu voir à l'oeuvre les personnes qui oeuvrent tous les jours pour produire ces masques tant attendus. Depuis le 26 mars, 27 personnes parviennent ainsi à réaliser entre 2 000 et 2 500 masques par jour, commandés par des établissements hospitaliers ou des entreprises.
Sylvie Bruno, qui est par ailleurs présidente de Chantier Ecole Océan Indien, a bien expliqué les différentes étapes de la fabrication, en suivant la norme AFNOR garantissant la qualité du masque: "Le masque a trois épaisseurs, deux en coton et une non tissée. Il y a ensuite deux étapes de contrôle au sein de notre association avant validation. Le masque est vendu à 3 euros HT".
Pour le Préfet de La Réunion, "il s'agit d'explorer tous les canaux d'approvisionnement de masques et d'accompagner toutes les initiatives, tout en garantissant la qualité des masques. Il faudra un masque pour chacun, gratuit pour les publics fragiles et vulnérables, et à l'achat pour la majorité de la population, à un prix accessible, nous y veillerons", dit Jacques Billant.
A partir du 11 mai, masques importés ou masques péï seront portés par une très grande majorité de personnes. Quoi qu'on en dise, la crainte du coronavirus sera toujours bien présente...
Texte et photos Aziz Patel
Sylvie Bruno, qui est par ailleurs présidente de Chantier Ecole Océan Indien, a bien expliqué les différentes étapes de la fabrication, en suivant la norme AFNOR garantissant la qualité du masque: "Le masque a trois épaisseurs, deux en coton et une non tissée. Il y a ensuite deux étapes de contrôle au sein de notre association avant validation. Le masque est vendu à 3 euros HT".
Pour le Préfet de La Réunion, "il s'agit d'explorer tous les canaux d'approvisionnement de masques et d'accompagner toutes les initiatives, tout en garantissant la qualité des masques. Il faudra un masque pour chacun, gratuit pour les publics fragiles et vulnérables, et à l'achat pour la majorité de la population, à un prix accessible, nous y veillerons", dit Jacques Billant.
A partir du 11 mai, masques importés ou masques péï seront portés par une très grande majorité de personnes. Quoi qu'on en dise, la crainte du coronavirus sera toujours bien présente...
Texte et photos Aziz Patel
Explications de Sylvie Bruno au Préfet...
Les couturières en action...
Jacques Billant a répondu aux questions de la presse