C'est avec la Police Nationale que nous étions présents ce week-end à l'entrée Est de Saint-Denis. Jacques Billant, Préfet de La Réunion, est venu vérifier le fonctionnement du contrôle et soutenir les policiers engagés dans la sécurité routière.
C'est du côté de la Jamaïque, en face de Carrefour, dans le sens Sainte-Marie/Saint-Denis que le radar était installé afin de contrôler la vitesse, limitée à 90 km/h à cet endroit considéré comme accidentogène, avec, au bout de la ligne droite, un virage à gauche qui a causé plusieurs accidents par le passé, en raison justement de la vitesse excessive.
Un kilomètre plus loin, trois motards de la Police Nationale étaient prêts à intervenir dès l'alerte de vitesse excessive donnée par radio. Un motard se lançait donc à la poursuite du contrevenant pour l'intercepter et l'inviter à s'arrêter un kilomètre après, où plusieurs policiers étaient présents pour dresser des procès-verbaux immédiats, via des tablettes.
C'est du côté de la Jamaïque, en face de Carrefour, dans le sens Sainte-Marie/Saint-Denis que le radar était installé afin de contrôler la vitesse, limitée à 90 km/h à cet endroit considéré comme accidentogène, avec, au bout de la ligne droite, un virage à gauche qui a causé plusieurs accidents par le passé, en raison justement de la vitesse excessive.
Un kilomètre plus loin, trois motards de la Police Nationale étaient prêts à intervenir dès l'alerte de vitesse excessive donnée par radio. Un motard se lançait donc à la poursuite du contrevenant pour l'intercepter et l'inviter à s'arrêter un kilomètre après, où plusieurs policiers étaient présents pour dresser des procès-verbaux immédiats, via des tablettes.
Jacques Billant, Préfet de La Réunion, est venu féliciter les policiers pour leur travail efficace...
Pendant les 40 minutes où nous étions sur place, plus d'une dizaine d'automobilistes ont été arrêtés. Le montant de l'amende et le retrait de points dépendent de la vitesse prise en compte par le radar. Minimum 45 euros et 1 point de moins pour les vitesses de -20km/h au-dessus de la vitesse autorisée.
Mais ça peut monter vite et en cas de vitesse très excessive (plus de 50 km/h par rapport à la vitesse autorisée) -il n'y a pas eu de cas ce jour-là-, c'est amende maximale, retrait de 6 points, suspension du permis pouvant aller jusqu'à 3 ans, immobilisation, voire confiscation du véhicule.
Tous les automobilistes arrêtés ce jour-là à l'entrée Est de Saint-Denis roulaient entre 110 et 130 km/h au lieu des 90 autorisés. Et l'un d'entre eux n'avait pas l'attestation de déplacement. Une sortie pendant le confinement qui leur a coûté cher...
Mais ça peut monter vite et en cas de vitesse très excessive (plus de 50 km/h par rapport à la vitesse autorisée) -il n'y a pas eu de cas ce jour-là-, c'est amende maximale, retrait de 6 points, suspension du permis pouvant aller jusqu'à 3 ans, immobilisation, voire confiscation du véhicule.
Tous les automobilistes arrêtés ce jour-là à l'entrée Est de Saint-Denis roulaient entre 110 et 130 km/h au lieu des 90 autorisés. Et l'un d'entre eux n'avait pas l'attestation de déplacement. Une sortie pendant le confinement qui leur a coûté cher...
Jean-François Lebon (à gauche), directeur départemental de la sécurité publique, commissaire Jérôme Besse (avec la cravate), directeur du SIAAP (Service d' Intervention d'Aide, d'Assistance et de Proximité), et les policiers Serge, Jim et Jean-Hugues
Jean-François Lebon, directeur départemental de la sécurité publique, était présent sur ce contrôle: "En matière de sécurité routière, la vigilance est de mise pendant le confinement. Les routes sont moins fréquentées, les usagers ont tendance à rouler plus vite.
Nous avons verbalisé une dame qui roulait à 120 km/h avec un bébé assis sur un siège à l'arrière. Il est nécessaire de respecter la réglementation, et nous profitons en même temps pour vérifier les documents obligatoires (permis, assurance, contrôle technique,...) ainsi que la validité de l'attestation de déplacement.
Pendant cette période de confinement, nous avons aussi procédé à des contrôles sur le phénomène de pousse, nous n'avons pas eu à sévir, je salue la responsabilité des jeunes en ces temps de crise sanitaire.
L'épidémie nous oblige à une réorganisation de notre vie sociale, il faudra que tout un chacun s'adapte... Les contrôles vont continuer, et je tiens à féliciter le personnel de la Police Nationale qui travaille sans relâche à la sécurité publique" dit Jean-François Lebon.
En tout état de cause, quand bien même les accidents ont diminué drastiquement sur l'île et en métropole depuis le 17 mars, la sécurité routière demeure une priorité des pouvoirs publics. Le déconfinement ne signifiera pas relâchement, qu'on se le dise!
Texte et photos Aziz Patel
Nous avons verbalisé une dame qui roulait à 120 km/h avec un bébé assis sur un siège à l'arrière. Il est nécessaire de respecter la réglementation, et nous profitons en même temps pour vérifier les documents obligatoires (permis, assurance, contrôle technique,...) ainsi que la validité de l'attestation de déplacement.
Pendant cette période de confinement, nous avons aussi procédé à des contrôles sur le phénomène de pousse, nous n'avons pas eu à sévir, je salue la responsabilité des jeunes en ces temps de crise sanitaire.
L'épidémie nous oblige à une réorganisation de notre vie sociale, il faudra que tout un chacun s'adapte... Les contrôles vont continuer, et je tiens à féliciter le personnel de la Police Nationale qui travaille sans relâche à la sécurité publique" dit Jean-François Lebon.
En tout état de cause, quand bien même les accidents ont diminué drastiquement sur l'île et en métropole depuis le 17 mars, la sécurité routière demeure une priorité des pouvoirs publics. Le déconfinement ne signifiera pas relâchement, qu'on se le dise!
Texte et photos Aziz Patel
Le procès-verbal est dressé en direct sur tablette, l'amende arrive à domicile quelques jours plus tard...