Une médaille d'argent pour nos relayeuses du 4x100 m félicitées par Jean-Marc Hardy, Alexandre Vallon-Hoarau et Jean-Louis Lebon
Il fallait «sauter la mer», pour aller voir Garance Blaut en action sur le semi-marathon qu'elle a bouclé victorieusement sur un circuit à Rodrigues à parcourir à trois reprises. Sur le papier elle était favorite et l'ancienne athlète de l'ACSA a bien assuré ce statut, du début à la fin. Garance Blaut a réalisé un beau chrono de 1h19' 55'', devant la Mauricienne Katie Mauthoor, 1h 22' 37'' et Camille Bruyas 1H 23' 06''. Visiblement, la star locale Antoinette Milazar n'avait pas récupéré de ses efforts intenses sur le 10 000 mètres disputés deux jours plus tôt.
Pas de Malgache sur le podium, c'est bien là une surprise. «L'humidité ambiante a gêné tout le monde sur ce semi-marathon, chez les garçons comme chez les filles. Garance Blaut a survolé la course. Julien Sapy s'est bien battu, mais il faut reconnaître que le Malgache était le plus fort. J'ai apprécié le fair-play du public rodriguais qui a applaudi tous les coureurs sans exception» résume pour nous Jean-Claude Prianon qui a assisté à ce semi-marathon sur l'île aux zourites.
Pendant ce temps à Bambou, La Réunion obtenait son ultime médaille d'or, par l'intermédiaire de Morgane Perret à la perche. La kréopolitaine s'est élevée à 3,10m et passait devant la Mauricienne, auteure d'un saut de 2,80m. Ce succès a même un peu surpris l'intéressée qui n'avait pas eu le temps nécessaire pour être au top, pour cause de boulot et de blessure. «Cela me motive pour revenir dans quatre ans», disait-elle à l'issue de son concours réussi.
Pas d'or pour les autres, mais des moments vécus intensément. Au décathlon où Arnaud Deurweilher bouclait victorieusement son 1500m avant de s'écrouler, dans un cri de victoire et de délivrance. D'ailleurs les quatre décathloniens se sont laissés tomber sur la ligne d'arrivée. Arnaud Deurweilher est quand même argenté (5491 points), et son coéquipier Fabrice Moanesa (5279 points) est bronzé, derrière le Mauricien Fabrice Rajah (6277 points).
Pas de Malgache sur le podium, c'est bien là une surprise. «L'humidité ambiante a gêné tout le monde sur ce semi-marathon, chez les garçons comme chez les filles. Garance Blaut a survolé la course. Julien Sapy s'est bien battu, mais il faut reconnaître que le Malgache était le plus fort. J'ai apprécié le fair-play du public rodriguais qui a applaudi tous les coureurs sans exception» résume pour nous Jean-Claude Prianon qui a assisté à ce semi-marathon sur l'île aux zourites.
Pendant ce temps à Bambou, La Réunion obtenait son ultime médaille d'or, par l'intermédiaire de Morgane Perret à la perche. La kréopolitaine s'est élevée à 3,10m et passait devant la Mauricienne, auteure d'un saut de 2,80m. Ce succès a même un peu surpris l'intéressée qui n'avait pas eu le temps nécessaire pour être au top, pour cause de boulot et de blessure. «Cela me motive pour revenir dans quatre ans», disait-elle à l'issue de son concours réussi.
Pas d'or pour les autres, mais des moments vécus intensément. Au décathlon où Arnaud Deurweilher bouclait victorieusement son 1500m avant de s'écrouler, dans un cri de victoire et de délivrance. D'ailleurs les quatre décathloniens se sont laissés tomber sur la ligne d'arrivée. Arnaud Deurweilher est quand même argenté (5491 points), et son coéquipier Fabrice Moanesa (5279 points) est bronzé, derrière le Mauricien Fabrice Rajah (6277 points).
Emma Métro sur le 1500 mètres
Le 4x100 féminin en argent
Sur le 1500 mètres, Emma Métro est arrivée à moins de deux secondes de la Malgache Mbolotiana Ramiandrisoa. La Saint-Joséphoise avait le potentiel pour gagner cette course, mais le 5000m de la veille avait laissé des traces, et c'est avec un joli sourire qu'elle s'offrait l'argent en 4' 59'' 46, devant une autre Malgache.
Grands moments d'émotion aussi lorsque Myriam Jalma levait les bras au ciel avant de rejoindre illico presto ses coéquipières du 4x100 mètres: Alyssa Hamilcaro, Lilas Bénard et Emilie Hibon. Dans leur escarcelle de l'argent qui vaut de l'or ou presque. Jade Paroix prenait sa troisième médaille (argent cette fois-ci) à la hauteur, suivie de Lucie Vu Van Quiet.
Le mot de la fin à Jean-Claude Prianon chef de la délégation de l'athlétisme: «Quitte à me répéter, si les Kréopolitains étaient présents, notre moisson aurait été bien meilleure. Les Mauriciens ont bien progressé en saut et dans les lancers. En comparaison des moyens de nos amis mauriciens, on n'était pas sur la même planète. Par ailleurs les athlètes ont été hébergés dans un hôtel avec tout le confort qui va avec. On n'a pas vécu l'ambiance des Jeux d'avant où tout le monde rencontrait tout le monde. Ce qui est positif, ce sont les échanges entre les responsables des différentes disciplines».
De retour à la Ligue depuis deux ans, ce laps de temps était certainement trop court pour Jean-Claude Prianon et son équipe dans la relance de notre athlétisme sur des bases solides et permettre ainsi à nos athlètes d'être plus compétitifs face aux autres concurrents. Dans 4 ans ce sera les Maldives... Wait and see!
Roland Chane
Sur le 1500 mètres, Emma Métro est arrivée à moins de deux secondes de la Malgache Mbolotiana Ramiandrisoa. La Saint-Joséphoise avait le potentiel pour gagner cette course, mais le 5000m de la veille avait laissé des traces, et c'est avec un joli sourire qu'elle s'offrait l'argent en 4' 59'' 46, devant une autre Malgache.
Grands moments d'émotion aussi lorsque Myriam Jalma levait les bras au ciel avant de rejoindre illico presto ses coéquipières du 4x100 mètres: Alyssa Hamilcaro, Lilas Bénard et Emilie Hibon. Dans leur escarcelle de l'argent qui vaut de l'or ou presque. Jade Paroix prenait sa troisième médaille (argent cette fois-ci) à la hauteur, suivie de Lucie Vu Van Quiet.
Le mot de la fin à Jean-Claude Prianon chef de la délégation de l'athlétisme: «Quitte à me répéter, si les Kréopolitains étaient présents, notre moisson aurait été bien meilleure. Les Mauriciens ont bien progressé en saut et dans les lancers. En comparaison des moyens de nos amis mauriciens, on n'était pas sur la même planète. Par ailleurs les athlètes ont été hébergés dans un hôtel avec tout le confort qui va avec. On n'a pas vécu l'ambiance des Jeux d'avant où tout le monde rencontrait tout le monde. Ce qui est positif, ce sont les échanges entre les responsables des différentes disciplines».
De retour à la Ligue depuis deux ans, ce laps de temps était certainement trop court pour Jean-Claude Prianon et son équipe dans la relance de notre athlétisme sur des bases solides et permettre ainsi à nos athlètes d'être plus compétitifs face aux autres concurrents. Dans 4 ans ce sera les Maldives... Wait and see!
Roland Chane
Johan Guillou (Basket), Jean-Claude Prianon, président de la LRA, et Véronique Lagourgue, responsable de la délégation de La Réunion
Sur le 10 000 mètres marche, Philippe Paviel y est allé au courage face à des athlètes plus jeunes
La Réunion en l'air sur le 4x100 m
Passage de relais entre Hajatiana Randrianasolo et Salim Sdiri. La catastrophe dans le relais suivant!
Un 1500 m mené tambour battant par Arnaud Deuweilher et Fabrice Moinesa
Chaud le public mauricien!
Jade Coreia à la longueur et une médaille de chocolat
L'or pour le colosse Bernard Baptiste au poids
On a croqué l 'or, l'argent et le bronze. De beaux duels en décathlon
Emma Métro, son mari Jean Michel, son fils Zachara et sa maman Gisèle
«Si mes Jeux des Iles étaient contés» de Robert d'Argent
«Si mes Jeux des Iles étaient contés» de Robert d'Argent
Robert d'Argent, journaliste à l'Express a réalisé un ouvrage de 218 pages, intitulé «Si mes Jeux des Iles étaient contés», et ce dans le cadre de cette édition des JIOI. Un ouvrage consacré et «en hommage à ces hommes et femmes qui ont incarné et incarnent le sport mauricien». Il y a mis tout son cœur et tout son talent pour aller à la rencontre de ces personnes «qui ont écrit la légende et l'Histoire du sport mauricien».
Depuis le mois de janvier 2019 il a commencé à parcourir l'île pour les écouter et retranscrire leur expérience et leur vécu. Des déplacements remplacés souvent par l'outil internet, sauf que pour certains «anciens», ce mode de communication n'est guère aisé. «A ce moment là je n'avais pas le choix, j'y allais en voiture, par mes propres moyens, souvent à l'autre bout de l'île».
Lorsque nous avons rencontré Robert d'Argent ce 22 juillet 2019, il n'avait pas encore reçu un seul exemplaire de cet ouvrage que nous nous sommes procuré dans un libre-service (200 roupies). Un comble il faut le dire, d'autant plus qu'aucun exemplaire n'a été trouvé au stade de Bambou et que bon nombre de personnes interrogées n'avaient eu vent de cette parution. Défaut de communication? De la part de qui? Volonté d'ignorer ces récits et photos qui rappellent à la mémoire collective le vécu de champions célèbres: Judex Lefou, Gabriel Anazor, Anabelle Neirac, Jean-Miche Sénèque, Henrico Louis, Sheila Seenaluck, Christian Boda …? Ces questions resteraient pour le moment sans réponse.
Robert d'Argent, journaliste à l'Express a réalisé un ouvrage de 218 pages, intitulé «Si mes Jeux des Iles étaient contés», et ce dans le cadre de cette édition des JIOI. Un ouvrage consacré et «en hommage à ces hommes et femmes qui ont incarné et incarnent le sport mauricien». Il y a mis tout son cœur et tout son talent pour aller à la rencontre de ces personnes «qui ont écrit la légende et l'Histoire du sport mauricien».
Depuis le mois de janvier 2019 il a commencé à parcourir l'île pour les écouter et retranscrire leur expérience et leur vécu. Des déplacements remplacés souvent par l'outil internet, sauf que pour certains «anciens», ce mode de communication n'est guère aisé. «A ce moment là je n'avais pas le choix, j'y allais en voiture, par mes propres moyens, souvent à l'autre bout de l'île».
Lorsque nous avons rencontré Robert d'Argent ce 22 juillet 2019, il n'avait pas encore reçu un seul exemplaire de cet ouvrage que nous nous sommes procuré dans un libre-service (200 roupies). Un comble il faut le dire, d'autant plus qu'aucun exemplaire n'a été trouvé au stade de Bambou et que bon nombre de personnes interrogées n'avaient eu vent de cette parution. Défaut de communication? De la part de qui? Volonté d'ignorer ces récits et photos qui rappellent à la mémoire collective le vécu de champions célèbres: Judex Lefou, Gabriel Anazor, Anabelle Neirac, Jean-Miche Sénèque, Henrico Louis, Sheila Seenaluck, Christian Boda …? Ces questions resteraient pour le moment sans réponse.
A 80 ans, Sylvie Ah Kang était sans doute la doyenne des officiels au stade de Bambou
Rama, responsable de la «zone mixte» où les journalistes pouvaient rencontrer les sportifs avant et surtout après leurs compétitions. Un homme de contact et d'expérience qui a géré cette zone «sensible» avec beaucoup de tact