Le vice-président Serge Hoarau a fait la présentation sur le stand du Département au Village Réunion (photo Com CD)
Sur la scène du Village Réunion, décorée avec des lianes et des gousses de vanille entourant le macaron bleu et jaune avec la mention IGP, les intervenants étaient unanimes pour rappeler que ce label est une «garantie d’origine et de qualité pour un produit qui fait l’histoire et la fierté de l’île».
Devant les journalistes de métropole, Serge Hoareau, premier vice-président du Département délégué à l’agriculture, a tout d’abord dressé un rapide aperçu de la filière vanille dans l’île: «Nous avons environ 170 planteurs de vanille qui produisent environ 17 tonnes dont 4,5 tonnes sont transformées. Sur les 76 adhérents de l’A2VR, 73 planteurs sont engagés dans la démarche de labellisation. Ils se sont battus pour obtenir cette reconnaissance géographique et faire la promotion de la vanille de La Réunion».
L’accompagnement de la filière par le Département n’a pas été oublié: «Nous finançons l’encadrement technique de la filière avec la participation des fonds FEADER. Nous avons accompagné le financement de la démarche IGP. C’est une somme de 120 000€ que nous avons mise dans cette opération pour que la vanille de La Réunion puisse être au premier rang et placée au sommet. La vanille est la première production ayant obtenu le label IGP à La Réunion».
Après la présentation, les invités ont eu droit à une dégustation (photo Com CD)
Willy Boyer, président de l’A2VR (Association de Valorisation de la Vanille de La Réunion), regroupant les producteurs et les préparateurs: «Cette appellation est la première obtenue pour un produit réunionnais et c’est le fruit de plus de 10 ans de travail entre les acteurs de la filière: producteurs et transformateurs».
Il a été rappelé que cette démarche a abouti le 1er septembre 2021 avec l’obtention au niveau européen et l’Institut National de l’Origine et la qualité (INAO) d’une IGP pour 3 types de vanille labellisée dont la «sèche», la «fraîche» et la «givrée». Willy Boyer précise que pour l’instant, «c’est la seule vanille française qui obtient un label de qualité assurant la protection de sa filière, le maintien de sa qualité, tout en garantissant la bonne rémunération des opérateurs. Ces derniers remplissent un cahier des charges qui assure aux consommateurs une traçabilité et une qualité uniques des vanilles produites sur l’île de La Réunion».
L’aire géographique protégée se situe dans l’Est et comprend les communes de Bras-Panon, Saint-André, Saint-Benoît, Saint-Joseph, Saint-Philippe, Sainte-Marie, Sainte-Rose, Sainte-Suzanne.
Pour Willy Boyer, «aujourd’hui la vanille IGP de l’île de La Réunion souhaite partir à la conquête du marché mondial». Quant à l’avenir, le vice-président du Département est catégorique: «Le Département va continuer à soutenir la filière et à développer d’autres produits à travers le plan Agripéi 2030. Nous soutenons les filières émergentes et historiques. Je rappelle que la fécondation de la vanille a été découverte à La Réunion grâce à Edmond Albius».
Serge Hoareau a annoncé par ailleurs qu’actuellement le Département et les producteurs d’ananas et de lentilles de Cilaos se préparent, eux aussi à la labellisation IGP de leurs produits.
La présentation du label IGP de la Vanille s'est achevée avec la dégustation de repas sucrée et salés à base de vanille, confectionnés par le Chef Sebastien Catherine.
Il a été rappelé que cette démarche a abouti le 1er septembre 2021 avec l’obtention au niveau européen et l’Institut National de l’Origine et la qualité (INAO) d’une IGP pour 3 types de vanille labellisée dont la «sèche», la «fraîche» et la «givrée». Willy Boyer précise que pour l’instant, «c’est la seule vanille française qui obtient un label de qualité assurant la protection de sa filière, le maintien de sa qualité, tout en garantissant la bonne rémunération des opérateurs. Ces derniers remplissent un cahier des charges qui assure aux consommateurs une traçabilité et une qualité uniques des vanilles produites sur l’île de La Réunion».
L’aire géographique protégée se situe dans l’Est et comprend les communes de Bras-Panon, Saint-André, Saint-Benoît, Saint-Joseph, Saint-Philippe, Sainte-Marie, Sainte-Rose, Sainte-Suzanne.
Pour Willy Boyer, «aujourd’hui la vanille IGP de l’île de La Réunion souhaite partir à la conquête du marché mondial». Quant à l’avenir, le vice-président du Département est catégorique: «Le Département va continuer à soutenir la filière et à développer d’autres produits à travers le plan Agripéi 2030. Nous soutenons les filières émergentes et historiques. Je rappelle que la fécondation de la vanille a été découverte à La Réunion grâce à Edmond Albius».
Serge Hoareau a annoncé par ailleurs qu’actuellement le Département et les producteurs d’ananas et de lentilles de Cilaos se préparent, eux aussi à la labellisation IGP de leurs produits.
La présentation du label IGP de la Vanille s'est achevée avec la dégustation de repas sucrée et salés à base de vanille, confectionnés par le Chef Sebastien Catherine.
La Réunion est fière de ce label IGP obtenu par la vanille de La Réunion. A droite la chef réunionnaise Kelly Rangama (photo Susan Soba)
Patrick Lebreton, 1er vice-président de la Région Réunion et président de l'IRT, accompagné de Susan Soba, directrice de l'IRT, a visité plusieurs stands donc celui de Louis Leichnig, le spécialiste réunionnais de la vanille