L'affiche qui est diffusée cette semaine en France...
C'est devant les universités parisiennes que la campagne publicitaire s'affiche cette semaine. Le message est clair: «Hey les étudiant(e)s!» harangue une immense affiche transportée par un camion publicitaire défilant dans Paris, "Sortez avec un Sugar Daddy ou une Sugar Mama, cela vous évitera un prêt bancaire"...
Sur le site RichMeetBeautiful.fr, c'est encore plus explicite: «Les Sugardaddies soutiennent leurs Sugarbabies en leur offrant de généreux cadeaux ou de l'argent. En retour, la Sugarbaby doit comprendre qu'il faut être agréable, belle (...). Elle doit toujours être flexible et s'assurer d'être disponible», peut-on lire. «Elle cherche à apprendre à ses côtés... tout en gagnant de l'argent de poche pour payer ses frais de scolarité ou ses dettes». La campagne a suscité de vives critiques, notamment de la Mairie de Paris, qui a saisi la justice.
«Ce site est une violence faite aux femmes. Derrière ces images dorées, des jeunes peuvent tomber dans la prostitution», a indiqué Hélène Bidard, adjointe au maire de Paris.
«Au final, (ce site) n'est rien d'autre qu'un outil incitant à la prostitution et, comme plateforme se rémunérant sur les mises en relations, son rôle se rapproche de celui d'un proxénète» a dit David Belliard, président du groupe EELV (écologistes).
«On est en train de regarder très précisément les aspects juridiques», a déclaré jeudi la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa pour qui le doute subsiste malgré tout. «Est-ce qu'il s'agit de rencontres consenties ou de proxénétisme et d'une forme d'incitation à la prostitution qui pourrait tomber sous le coup de la loi ? Très honnêtement, il y a un doute».
La FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes) n'est pas de l'avis de Marlène Schiappa et a annoncé porter plainte «du chef de proxénétisme», estimant que «cette publicité a pour objet d'attirer les étudiant(e)s en situation de précarité (...) et de les inciter à accepter de se livrer à des actes sexuels avec des personnes plus âgées».
Interrogé, le Pdg du site, Sigurd Vedal, assure que les «conditions générales (du site) interdisent clairement la prostitution».
Selon les chiffres que le site a publiés, RichMeetBeautiful.fr a enregistré plus de 6 000 inscriptions supplémentaires depuis lundi 23 octobre, date du lancement français de la campagne publicitaire. Preuve que ça fonctionne hélas...
Sur le site RichMeetBeautiful.fr, c'est encore plus explicite: «Les Sugardaddies soutiennent leurs Sugarbabies en leur offrant de généreux cadeaux ou de l'argent. En retour, la Sugarbaby doit comprendre qu'il faut être agréable, belle (...). Elle doit toujours être flexible et s'assurer d'être disponible», peut-on lire. «Elle cherche à apprendre à ses côtés... tout en gagnant de l'argent de poche pour payer ses frais de scolarité ou ses dettes». La campagne a suscité de vives critiques, notamment de la Mairie de Paris, qui a saisi la justice.
«Ce site est une violence faite aux femmes. Derrière ces images dorées, des jeunes peuvent tomber dans la prostitution», a indiqué Hélène Bidard, adjointe au maire de Paris.
«Au final, (ce site) n'est rien d'autre qu'un outil incitant à la prostitution et, comme plateforme se rémunérant sur les mises en relations, son rôle se rapproche de celui d'un proxénète» a dit David Belliard, président du groupe EELV (écologistes).
«On est en train de regarder très précisément les aspects juridiques», a déclaré jeudi la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa pour qui le doute subsiste malgré tout. «Est-ce qu'il s'agit de rencontres consenties ou de proxénétisme et d'une forme d'incitation à la prostitution qui pourrait tomber sous le coup de la loi ? Très honnêtement, il y a un doute».
La FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes) n'est pas de l'avis de Marlène Schiappa et a annoncé porter plainte «du chef de proxénétisme», estimant que «cette publicité a pour objet d'attirer les étudiant(e)s en situation de précarité (...) et de les inciter à accepter de se livrer à des actes sexuels avec des personnes plus âgées».
Interrogé, le Pdg du site, Sigurd Vedal, assure que les «conditions générales (du site) interdisent clairement la prostitution».
Selon les chiffres que le site a publiés, RichMeetBeautiful.fr a enregistré plus de 6 000 inscriptions supplémentaires depuis lundi 23 octobre, date du lancement français de la campagne publicitaire. Preuve que ça fonctionne hélas...
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