Robert Bourquin, un directeur heureux!
Les turbulences liées à la crise du carburant dans les années 2008/2009 et qui ont causé la perte de 84,3 millions d'euros à la compagnie mauricienne n’ont pas découragé et empêché Robert Bourquin d'occuper un poste à haut risque.
Homme simple mais aussi homme de défi, il s'est montré patient et acharné pour contribuer à redresser la barre avec l'équipe qui compose la maison-mère. Un plan de restructuration lancé en 2012, l'ouverture vers des marchés émergents –dont l’Inde et la Chine- de nouveaux contrats de partenariat signés et voilà qu'Air Mauritius vole à nouveau sous un ciel plus clément.
Robert Bourquin s'est organisé une vie presque à 200 à l'heure, entre deux avions, son rôle de mari et de père de famille. Une journée de 24 heures lui semble parfois un peu courte... Ses déplacements hors de La Réunion sont nécessaires et inévitables car les contacts directs sont souvent plus efficaces que les envois de dossiers et les échanges de courriels.
Le Salon Top Résa de Paris est incontournable, et il est difficile de rater aussi les workshops, comme celui organisé en partenariat avec l'aéroport de Pierrefonds en mars 2017, pour les 50 ans de Air Mauritius et la toute dernière Tournée Rodriguaise. Résultat: depuis plusieurs mois maintenant deux liaisons quotidiennes sont assurées par Air Mauritius entre les deux îles sœurs à partir de Pierrefonds et le nombre de passagers est en progression.
Homme simple mais aussi homme de défi, il s'est montré patient et acharné pour contribuer à redresser la barre avec l'équipe qui compose la maison-mère. Un plan de restructuration lancé en 2012, l'ouverture vers des marchés émergents –dont l’Inde et la Chine- de nouveaux contrats de partenariat signés et voilà qu'Air Mauritius vole à nouveau sous un ciel plus clément.
Robert Bourquin s'est organisé une vie presque à 200 à l'heure, entre deux avions, son rôle de mari et de père de famille. Une journée de 24 heures lui semble parfois un peu courte... Ses déplacements hors de La Réunion sont nécessaires et inévitables car les contacts directs sont souvent plus efficaces que les envois de dossiers et les échanges de courriels.
Le Salon Top Résa de Paris est incontournable, et il est difficile de rater aussi les workshops, comme celui organisé en partenariat avec l'aéroport de Pierrefonds en mars 2017, pour les 50 ans de Air Mauritius et la toute dernière Tournée Rodriguaise. Résultat: depuis plusieurs mois maintenant deux liaisons quotidiennes sont assurées par Air Mauritius entre les deux îles sœurs à partir de Pierrefonds et le nombre de passagers est en progression.
Avec une partie de l'équipe Air Mauritius
De Vacoa de Maurice à Saint-Denis de La Réunion
Né à Vacoa à l'île Maurice, Robert Bourquin est tombé amoureux de La Réunion et d'une Réunionnaise originaire de Bois d'Olives. Il s'installe chez nous en 1991 et commence à travailler à Air Austral, à l'issue de son cursus universitaire à Maurice et à Londres et sa formation à British Air-Ways. En 2009, Robert Bourquin arrive à Air Mauritius en tant que directeur des ventes. Il gagne la confiance de ses supérieurs et tout est allé très vite, car l'année suivante, il devient le patron des employés d'Air Mauritius à La Réunion.
Jonglant avec un emploi du temps chargé, Robert Bourquin s'attache à préserver sa vie familiale et à garder la forme. L'ancien joueur de football du Racing-Club de Maurice ne tape plus dans un ballon, mais effectue son jogging assez régulièrement, avec du Nirvana dans les oreilles. Vous l'avez peut-être croisé sur le circuit du littoral Nord, entre le Barachois et Sainte-Marie.
«J'avais pris du poids, cela m'a fait réagir. La marche et la course à pied me conviennent tout à fait. J'aime bien aller du côté du Grand Bénare... La Réunion est un pays qui se mérite, et j'ai la conviction que le doublé Maurice-Réunion est un réel atout. L'opération Iles Vanilles est un beau concept» dit-il. La lecture est aussi son dada, des romans de préférence. Il a apprécié «L'instant présent» de Guillaume Musso.
La politique ? «Je me tiens informé, surtout sur des sujets importants. Sur des événementiels aussi. Comme je dors relativement peu , c'est-à -ire entre 5h et 6h de sommeil, j'arrive à m'organiser à ce niveau-là». Constamment en «mode action», Robert Bourquin espère rester dans le bon tempo le plus longtemps possible, chaque jour que Dieu fait. L'essentiel pour lui est toujours d'avancer, sans trop regarder dans le rétroviseur...
Roland Chane
Né à Vacoa à l'île Maurice, Robert Bourquin est tombé amoureux de La Réunion et d'une Réunionnaise originaire de Bois d'Olives. Il s'installe chez nous en 1991 et commence à travailler à Air Austral, à l'issue de son cursus universitaire à Maurice et à Londres et sa formation à British Air-Ways. En 2009, Robert Bourquin arrive à Air Mauritius en tant que directeur des ventes. Il gagne la confiance de ses supérieurs et tout est allé très vite, car l'année suivante, il devient le patron des employés d'Air Mauritius à La Réunion.
Jonglant avec un emploi du temps chargé, Robert Bourquin s'attache à préserver sa vie familiale et à garder la forme. L'ancien joueur de football du Racing-Club de Maurice ne tape plus dans un ballon, mais effectue son jogging assez régulièrement, avec du Nirvana dans les oreilles. Vous l'avez peut-être croisé sur le circuit du littoral Nord, entre le Barachois et Sainte-Marie.
«J'avais pris du poids, cela m'a fait réagir. La marche et la course à pied me conviennent tout à fait. J'aime bien aller du côté du Grand Bénare... La Réunion est un pays qui se mérite, et j'ai la conviction que le doublé Maurice-Réunion est un réel atout. L'opération Iles Vanilles est un beau concept» dit-il. La lecture est aussi son dada, des romans de préférence. Il a apprécié «L'instant présent» de Guillaume Musso.
La politique ? «Je me tiens informé, surtout sur des sujets importants. Sur des événementiels aussi. Comme je dors relativement peu , c'est-à -ire entre 5h et 6h de sommeil, j'arrive à m'organiser à ce niveau-là». Constamment en «mode action», Robert Bourquin espère rester dans le bon tempo le plus longtemps possible, chaque jour que Dieu fait. L'essentiel pour lui est toujours d'avancer, sans trop regarder dans le rétroviseur...
Roland Chane
Du foot à la course à pied Le football a été son sport de prédilection de ses jeunes années. En parfait autodidacte, Robert Bourquin s'est forgé une réputation de gagneur, dans la vie comme sur un terrain de football. Il a joué à un « bon niveau », c'est à dire en première division , sous les couleurs du Racing-Club de Maurice, l'un des clubs phares de cette époque désormais révolue. « Il y avait les Muslim-Scouts, les Hindous Cadets et le Racing-Club qui dominaient le championnat à Maurice. Parfois c'était 20 000 personnes qui venaient assister aux matches importants, dans les gradins c'était de la folie ». L'arrivée de Jugnauth au gouvernement à mis fin à la formation des équipes communautaires, il y avait trop de tensions et cette situation menaçait la cohésion sociale dans le pays. « Depuis 2 ans le football est devenu professionnel à Maurice ».Aujourd'hui il ne court plus derrière un ballon, mais seul, en style running, ti-lamp, ti-lamp...Et il vient de se mettre au crossfit.