Se faire dépister revêt une importance vitale dans la lutte contre les IST, dont le VIH/sida et les hépatites virales. Durant toute cette semaine, des dépistages anonymes et gratuits seront proposés au public par les associations partenaires et les 3 Centres Gratuit d'Information, de Dépistage et de Diagnostic (CeGIDD) dans leurs locaux ainsi que dans différents endroits à travers l’île, avec les objectifs suivants : Faire connaître les enjeux du dépistage précoce et répété du VIH, des IST et des hépatites virales auprès du grand public Inciter au dépistage les publics très exposés au risque d’IST Améliorer la visibilité des structures et des lieux de dépistage ouverts toute l’année
Les professionnels de santé et les associations engagés dans la lutte contre le VIH/sida et les IST ont observé, ces dernières années, une hausse des pratiques à risque. En effet, ils notent une baisse de l’utilisation du préservatif de même qu’un manque de connaissances sur les différentes infections sexuellement transmissibles et leur mode de transmission.
En 2018, 58 patients ont été dépistés séropositifs alors que 8 nouveaux cas de patients souffrant du sida ont été relevés à La Réunion. Durant cette même année, le nombre de personnes qui font l’objet d’un suivi médical a dépassé la barre des 1 000 patients.
Les professionnels de santé et les associations engagés dans la lutte contre le VIH/sida et les IST ont observé, ces dernières années, une hausse des pratiques à risque. En effet, ils notent une baisse de l’utilisation du préservatif de même qu’un manque de connaissances sur les différentes infections sexuellement transmissibles et leur mode de transmission.
En 2018, 58 patients ont été dépistés séropositifs alors que 8 nouveaux cas de patients souffrant du sida ont été relevés à La Réunion. Durant cette même année, le nombre de personnes qui font l’objet d’un suivi médical a dépassé la barre des 1 000 patients.
Présentation de la semaine de dépistage lors d'une conférence de presse
L’île a aussi enregistré une hausse du nombre de cas de syphilis, de gonorrhée et de chlamydiae, avec des cas de syphilis congénitales ces dernières années. De la même manière qu’il est important d’alerter le public au sujet des risques encourus, il convient aussi d’informer de l’intérêt du dépistage des IST, qui permet notamment l’accès à la guérison ainsi que la non-contamination des partenaires.
«Le plus tôt un patient est dépisté, le mieux c’est. Par exemple, dans le cas du VIH, les traitements dont on dispose aujourd’hui sont très efficaces, car au bout de six mois, presque 94 % des patients atteignent l’indétectabilité, qui permet de ne plus contaminer ses partenaires», explique le Dr Catherine Gaud, praticienne hospitalière et présidente du COREVIH Océan Indien.
Les hépatites virales B et C doivent aussi être dépistées pour accéder à des traitements qui soit guérissent (hépatite C), soit évitent des complications mortelles (hépatites B).
Infos sur facebook.com/semainedepistage974
«Le plus tôt un patient est dépisté, le mieux c’est. Par exemple, dans le cas du VIH, les traitements dont on dispose aujourd’hui sont très efficaces, car au bout de six mois, presque 94 % des patients atteignent l’indétectabilité, qui permet de ne plus contaminer ses partenaires», explique le Dr Catherine Gaud, praticienne hospitalière et présidente du COREVIH Océan Indien.
Les hépatites virales B et C doivent aussi être dépistées pour accéder à des traitements qui soit guérissent (hépatite C), soit évitent des complications mortelles (hépatites B).
Infos sur facebook.com/semainedepistage974