Une fleur parmi les fleurs. Fleur Santos Da Silva se dirige victorieusement vers la ligne d'arrivée, avec un titre de championne de La Réunion de trail long
Ils sont partis masqués, ont pu courir sans leur masque et sont arrivés masqués, comme le veut le règlement. A minuit on se serait cru dans un film d'aventure, une impression renforcée par cette horde d'hommes et de femmes masqués, crapahutant à la lueur des lampes frontales. Leur défi: 56 km et plus de 3 000 mètres de dénivelé + à se mettre sous la semelle.
Comme un diable sortant de sa boîte, Johny Olivar a surpris tout le monde en dominant ce championnat de la tête et des épaules. «Ma plus grande victoire depuis que je fais de la course à pied» dira-t-il tout sourire.
Surnommé «grosses cuisses», le Cospien revient pourtant d'une vilaine blessure qui l'avait contraint à plusieurs mois d'inactivité suivie d'une ré-éducation. Johny Olivar a réalisé un chrono de 6h 58'56'', devant Jean-Pierre Grondin (6h 34' 05''), quadruple vainqueur de cette course, et Romain Fontaine (6h 43' 44'').
Comme un diable sortant de sa boîte, Johny Olivar a surpris tout le monde en dominant ce championnat de la tête et des épaules. «Ma plus grande victoire depuis que je fais de la course à pied» dira-t-il tout sourire.
Surnommé «grosses cuisses», le Cospien revient pourtant d'une vilaine blessure qui l'avait contraint à plusieurs mois d'inactivité suivie d'une ré-éducation. Johny Olivar a réalisé un chrono de 6h 58'56'', devant Jean-Pierre Grondin (6h 34' 05''), quadruple vainqueur de cette course, et Romain Fontaine (6h 43' 44'').
Jean-Pierre Grondin, 2ème du Trail de Minuit
Fleur, Emilie, Hortense et les autres
Favorite sur le papier, Fleur Santos Da Silva complète sa belle collection de victoires cette année en enlevant son deuxième titre de championne de La Réunion en hors stade, après celui obtenu en cross-country à la Plaine des Palmistes.
Emilie Marotaux a crânement tenté sa chance mais a été rattrapée sur la fin du parcours par Fleur Santos de Silva chronométrée en 7h 36' 25'', à la 23ème place au scratch. Emilie Maroteaux a réalisé 7h 44' 28'' et Hortense Bègue s'est adjugée une médaille de bronze en 7h 50' 07''.
Favorite sur le papier, Fleur Santos Da Silva complète sa belle collection de victoires cette année en enlevant son deuxième titre de championne de La Réunion en hors stade, après celui obtenu en cross-country à la Plaine des Palmistes.
Emilie Marotaux a crânement tenté sa chance mais a été rattrapée sur la fin du parcours par Fleur Santos de Silva chronométrée en 7h 36' 25'', à la 23ème place au scratch. Emilie Maroteaux a réalisé 7h 44' 28'' et Hortense Bègue s'est adjugée une médaille de bronze en 7h 50' 07''.
Emilie Maroteaux pour une superbe 2ème place
Mal-voyant en tandem, un bel exemple de solidarité!
Parmi les plus applaudis, figurent Roger Prugnières et Armand Sautron qui étaient en tandem, sachant que le premier nommé est mal-voyant et courait pour la première fois une aussi longue distance. Tout le monde s'est posé la question de savoir comment il peut réaliser une telle prouesse sur un tel circuit, l'un attaché à l'autre par une simple corde.
A ce propos, plein de commentaires sont apparus sur facebook, et il y en avait même de métropole, pour saluer les efforts et le courage de ces deux hommes qui s'accordent une confiance sans faille pendant toute la durée de la course qui a duré pour eux 12h 58'53'', soit 6 heure de plus que le vainqueur de l'épreuve, mais pas derniers de la course loin s'en faut.
Roger Prugnières et Armand Sautron ont franchi la ligne d'arrivée à la 723ème place, sur les 1 004 finishers. Chapeau !
Roland Chane
Un joli parcours fleuri
Philippe Paviel est venu encourager son neveu
Qui veut des médailles ?
Gino, l'homme de toutes les batailles
Le podium pour Christine et Clarine: super cette course !
Militaire de carrière, Aurélien Escalono quitte La Réunion avec plein de superbes souvenirs
Pascal Hoarau, 296ème en 10h 20' 04''... Objectif le Grand Raid !
Témoignage de Pascal Hoarau
Pour sa troisième expérience sur le Trail deMinuit, Pascal Hoarau estime avoir pris un bon départ, car il se sentait bien en arrivant « grand-matin » Place du Festival. « Mais j'ai eu un coup de mou vers le 20ème km...A Cause du froid peut-être. Cela m'a coûté presque 20 minutes de retard. Mais ensuite je suis reparti de bon pied, la montée de Dos d'Ane ne m'a pas posé de problème particulier. Au final j'améliore mon temps de 1h 30 à peu près ». Pascal Hoarau et Loïc Assié sont les deux coureurs - sur les 6 engagés - du club Oxytrail à avoir terminé leur épreuve. Ce même Pascal Hoarau est satisfait et cette course l'a un peu consolé de n'avoir pu partir pour son premier UTMB cette année, pour cause de pandémie. Il va se rabattre sur le Grand Raid dont ce sera sa 3ème tentative. Il avait déjà réussi à boucler la boucle les deux fois précédentes. Alors, jamais deux sans trois ? Et avec un nouveau record personnel ?
Pour sa troisième expérience sur le Trail deMinuit, Pascal Hoarau estime avoir pris un bon départ, car il se sentait bien en arrivant « grand-matin » Place du Festival. « Mais j'ai eu un coup de mou vers le 20ème km...A Cause du froid peut-être. Cela m'a coûté presque 20 minutes de retard. Mais ensuite je suis reparti de bon pied, la montée de Dos d'Ane ne m'a pas posé de problème particulier. Au final j'améliore mon temps de 1h 30 à peu près ». Pascal Hoarau et Loïc Assié sont les deux coureurs - sur les 6 engagés - du club Oxytrail à avoir terminé leur épreuve. Ce même Pascal Hoarau est satisfait et cette course l'a un peu consolé de n'avoir pu partir pour son premier UTMB cette année, pour cause de pandémie. Il va se rabattre sur le Grand Raid dont ce sera sa 3ème tentative. Il avait déjà réussi à boucler la boucle les deux fois précédentes. Alors, jamais deux sans trois ? Et avec un nouveau record personnel ?
Nathalie et Eugénie, deux piliers du CAPOSS debout pendant plus de 24 heures au sein de l’équipe d’organisation
Katia Piery, athlète sourde et muette –2ème M2– 349ème au scratch en 10h 33' 43''
Témoignage de Katia Piery
« Mon 1er trail de minuit que j appréhendais tant depuis des années à cause de sa longue distance et du fait qu'il fallait traverser la canalisation des orangers dans la nuit. J'avais la crainte qu il manquerait de luminosité....La situation avec cette pandémie a fait que ma participation a cette course est devenue indispensable pour me procurer des points pour le trail de Bourbon. C était aussi mon premier trail long depuis 2015, et comme j ai raté les départs de deux courses de la Mascareignes (2018 et 2019) pour cause de blessures (entorse) je me suis dit que je n'avais plus droit à l'erreur cette fois-ci et qu’il fallait être prudente et finir la course sans bêtises.
Les 20 premiers kilomètres étaient super longs pour moi, honnêtement j avais du mal, beaucoup de mal à avancer....Mais après avec le long dialogue avec moi-même j ai pu retrouver les sensations comme j'aime et c'était parti...J'ai pris plaisir tout le long de la course malgré une forte douleur au genou dans la descente de Kalla. Je suis très contente d'avoir pu finir cette course quelque peu mythique pour moi et surmonter les doutes et les craintes.Maintenant je reprends confiance en moi et je vais me préparer pour le Trail de Bourbon en toute sérénité. L'objectif c'est de prendre plaisir, beaucoup de plaisir ...tipa tipa comme j'aime dire et un podium pour ma catégorie...Pourquoi pas ?... »
« Mon 1er trail de minuit que j appréhendais tant depuis des années à cause de sa longue distance et du fait qu'il fallait traverser la canalisation des orangers dans la nuit. J'avais la crainte qu il manquerait de luminosité....La situation avec cette pandémie a fait que ma participation a cette course est devenue indispensable pour me procurer des points pour le trail de Bourbon. C était aussi mon premier trail long depuis 2015, et comme j ai raté les départs de deux courses de la Mascareignes (2018 et 2019) pour cause de blessures (entorse) je me suis dit que je n'avais plus droit à l'erreur cette fois-ci et qu’il fallait être prudente et finir la course sans bêtises.
Les 20 premiers kilomètres étaient super longs pour moi, honnêtement j avais du mal, beaucoup de mal à avancer....Mais après avec le long dialogue avec moi-même j ai pu retrouver les sensations comme j'aime et c'était parti...J'ai pris plaisir tout le long de la course malgré une forte douleur au genou dans la descente de Kalla. Je suis très contente d'avoir pu finir cette course quelque peu mythique pour moi et surmonter les doutes et les craintes.Maintenant je reprends confiance en moi et je vais me préparer pour le Trail de Bourbon en toute sérénité. L'objectif c'est de prendre plaisir, beaucoup de plaisir ...tipa tipa comme j'aime dire et un podium pour ma catégorie...Pourquoi pas ?... »
Annie Amacouty, Roger Prugnières et Armand Sautron
Jean-Eddy Lauret et Alexis Hoarau du COSPI et de la Team VAKOA
Jacky Sidat, Annie Amacouti et Marlène Chane See Chu félicitent le mal-voyant Roger Prugnières, Armand Sautron et Rachid Addala pour leur exploit
Patrick Vidot, président de l’ACSGS, et ses athlètes qui ont bien représenté les couleurs du Sud Sauvage
Deux fois vainqueur du Grand Raid, un Cléo Libel toujours alerte
Ti-Dash a mis le feu au micro
Hortense Bègue, superbe médaillée de bronze de ce championnat de trail long