Raymond Fontaine félicité par Robert Richard
C'est sans doute l'une des plus belles pages de l'athlétisme hors-stade à La Réunion. En ce 19 septembre 1998, Raymond Fontaine remportait le titre de champion du monde de course de montagne chez les juniors.
Dans les coulisses, il y avait aussi ceux qui avaient préparé le terrain. Axel Hoareau, Fernand Payet, Sully Damour et Roger Fagonde furent ces organisateurs qui, dans l’ombre, ont ainsi permis de donner un gros coup de projecteur sur La Réunion, car pas moins de 34 pays étaient représentés à l’Entre-Deux. Ils ont alors donné l’occasion à ces invités et à Raymond Fontaine d’être, le temps d’une course «sur le toit du monde». Ces mousquetaires de l’ombre s’en souviennent…
Acte 1 avec Roger Fagonde et Axel Hoareau.
Dans les coulisses, il y avait aussi ceux qui avaient préparé le terrain. Axel Hoareau, Fernand Payet, Sully Damour et Roger Fagonde furent ces organisateurs qui, dans l’ombre, ont ainsi permis de donner un gros coup de projecteur sur La Réunion, car pas moins de 34 pays étaient représentés à l’Entre-Deux. Ils ont alors donné l’occasion à ces invités et à Raymond Fontaine d’être, le temps d’une course «sur le toit du monde». Ces mousquetaires de l’ombre s’en souviennent…
Acte 1 avec Roger Fagonde et Axel Hoareau.
Roger Fagonde: "Je voulais un championnat de France, on a eu le championnat du monde!...»
Roger Fagonde -
«Quand j'ai entendu la Marseillaise, j'ai pleuré...»
"En qualité d'Assistant Technique à la Maison de la Montagne, j'emmène comme tous les ans une délégation de coureurs de l'île, qui ont gagné par catégories le Cross du Piton des Neiges à Cilaos, pour participer au Cross du Mont Blanc à Chamonix avec qui nous sommes jumelés.
En 1996, il se trouve que Chamonix organise par la même occasion les Championnats de France FFA de courses de montagne. Lors du repas de clôture, en discussion avec Guy Godbillon, vice-président de la FFA, que je connais bien, je lui demande s'il nous aiderait pour que nous puissions nous aussi, organiser les championnats de France de la spécialité à La Réunion.
Il me répond que presque personne ne viendra pour courir à peine une heure. Nous devrions organiser un Championnat du Monde, vu que nous sommes assez près de grands pays comme l'Australie, la Nouvelle Zélande, l'Afrique du Sud, etc...
A mon retour sur l'île, j'en parle à Axel et Fernand qui sont conquis par cette idée. Comme site, je pense à Cilaos en mémoire de Jean-Jacques Mollaret, mais très vite, il nous apparaît que la chose est impossible, vu l'accès difficile et le peu d'hébergements.
Nous pensons alors à l'Entre-Deux, où le Dimitile offre des parcours facilement accessibles. D'ailleurs, j'ai déjà réalisé avec l'aide de CES de la commune des itinéraires de randonnée. Nous avons déjà réalisé des terrassements importants. Daniel Tholozan, conseiller général et président de la Maison de la Montagne est très intéressé. Donc les Mondiaux vont se dérouler sur la commune de l'Entre-Deux. Ainsi, sans trop de certitude, j'emmène l'idée des Mondiaux»...
«Quand j'ai entendu la Marseillaise, j'ai pleuré...»
"En qualité d'Assistant Technique à la Maison de la Montagne, j'emmène comme tous les ans une délégation de coureurs de l'île, qui ont gagné par catégories le Cross du Piton des Neiges à Cilaos, pour participer au Cross du Mont Blanc à Chamonix avec qui nous sommes jumelés.
En 1996, il se trouve que Chamonix organise par la même occasion les Championnats de France FFA de courses de montagne. Lors du repas de clôture, en discussion avec Guy Godbillon, vice-président de la FFA, que je connais bien, je lui demande s'il nous aiderait pour que nous puissions nous aussi, organiser les championnats de France de la spécialité à La Réunion.
Il me répond que presque personne ne viendra pour courir à peine une heure. Nous devrions organiser un Championnat du Monde, vu que nous sommes assez près de grands pays comme l'Australie, la Nouvelle Zélande, l'Afrique du Sud, etc...
A mon retour sur l'île, j'en parle à Axel et Fernand qui sont conquis par cette idée. Comme site, je pense à Cilaos en mémoire de Jean-Jacques Mollaret, mais très vite, il nous apparaît que la chose est impossible, vu l'accès difficile et le peu d'hébergements.
Nous pensons alors à l'Entre-Deux, où le Dimitile offre des parcours facilement accessibles. D'ailleurs, j'ai déjà réalisé avec l'aide de CES de la commune des itinéraires de randonnée. Nous avons déjà réalisé des terrassements importants. Daniel Tholozan, conseiller général et président de la Maison de la Montagne est très intéressé. Donc les Mondiaux vont se dérouler sur la commune de l'Entre-Deux. Ainsi, sans trop de certitude, j'emmène l'idée des Mondiaux»...
Axel Hoareau
Axel, Fernand et tous les autres
«Par la suite, c'est Fernand Payet qui prend les choses en main et qui va se dévouer corps et âme pour réaliser cette belle aventure. Celle ci va faire connaître l'île de la Réunion dans le monde (35 nations représentées).
Une équipe est formée et il y aura un sacré travail jusqu'au jour où le départ de la course sera donné. Beaucoup de personnes sont impliquées, mais il faut saluer le dévouement, l'ingéniosité, le courage de Fernand à qui nous devons cette réussite. Avec opiniâtreté Axel nous a tous aidé, conseillé et a coiffé l'organisation.
Pour ma part, j'ai la charge du terrain, la partie technique, et il me faut ouvrir de nouveaux tronçons du parcours où je dois impliquer les pompiers qui viennent nous donner un coup de main à la pioche.
Nous devons mettre en place trois itinéraires pour chaque catégorie de coureurs. Le soir de la course après la cérémonie de clôture, splendide, le remise des récompenses, alors que nous poussons un soupir de satisfaction, d'avoir donné tout de nous même, Fernand me prend par le cou et me dit : «Tu vois, avec une bonne équipe, ce que nous avons fait... C'est super!».
Je garde le souvenir d'un Fernand perfectionniste. Ma plus grande émotion, c'est lors de la cérémonie de clôture où à plus de 10 000 kilomètres de mes Pyrénées, j'ai entendu la Marseillaise sur le petit stade de l'Entre-Deux. Vous n'allez pas me croire, je pleurais et pourtant ,je n'ai pas la larme facile.
Il faut saluer tous les bénévoles sans qui rien n'aurait été possible. Il me serait impossible ici de les citer. Je suis très fier d'avoir été une cheville ouvrière de cet évènement et je précise que la France sur son territoire n'a jamais organisé des Mondiaux»...
Roland Chane
«Par la suite, c'est Fernand Payet qui prend les choses en main et qui va se dévouer corps et âme pour réaliser cette belle aventure. Celle ci va faire connaître l'île de la Réunion dans le monde (35 nations représentées).
Une équipe est formée et il y aura un sacré travail jusqu'au jour où le départ de la course sera donné. Beaucoup de personnes sont impliquées, mais il faut saluer le dévouement, l'ingéniosité, le courage de Fernand à qui nous devons cette réussite. Avec opiniâtreté Axel nous a tous aidé, conseillé et a coiffé l'organisation.
Pour ma part, j'ai la charge du terrain, la partie technique, et il me faut ouvrir de nouveaux tronçons du parcours où je dois impliquer les pompiers qui viennent nous donner un coup de main à la pioche.
Nous devons mettre en place trois itinéraires pour chaque catégorie de coureurs. Le soir de la course après la cérémonie de clôture, splendide, le remise des récompenses, alors que nous poussons un soupir de satisfaction, d'avoir donné tout de nous même, Fernand me prend par le cou et me dit : «Tu vois, avec une bonne équipe, ce que nous avons fait... C'est super!».
Je garde le souvenir d'un Fernand perfectionniste. Ma plus grande émotion, c'est lors de la cérémonie de clôture où à plus de 10 000 kilomètres de mes Pyrénées, j'ai entendu la Marseillaise sur le petit stade de l'Entre-Deux. Vous n'allez pas me croire, je pleurais et pourtant ,je n'ai pas la larme facile.
Il faut saluer tous les bénévoles sans qui rien n'aurait été possible. Il me serait impossible ici de les citer. Je suis très fier d'avoir été une cheville ouvrière de cet évènement et je précise que la France sur son territoire n'a jamais organisé des Mondiaux»...
Roland Chane
Fernand Payet (à gauche) et Ayoub Ingar
Axel Hoareau - Ancien Directeur de la Maison de la Montagne
«Pour la gestion opérationnelle, c'est plutôt Fernand Payet qui s'en est occupé. Avec Daniel Tholozan, maire de l'Entre-Deux et président de la Maison de la Montagne, il est parti en République Tchéque défendre la candidature de La Réunion à l'organisation de cette manifestation.
En ce qui concerne la manifestation elle-même à l'Entre-Deux, ce fut un moment grandiose avec la victoire d’un Réunionnais. Cela faisait dix ans que les courses de Montagne étaient lancées à La Reunion, notamment à Cilaos par l'équipe de la Maison de la Montagne de l'époque constituée de Jean -Jacques Mollaret et de Roger Fagonde et de Carmen Drula, une Cilaosienne. Un bel anniversaire des 10 ans de la MMM.
Ces courses de montagne et ce trophée ont fait connaître La Réunion en métropole, en Europe, mais aussi dans le monde entier, et ont permis de montrer aux amoureux de la nature les sentiers de notre île, la beauté de nos paysages et ont apporté beaucoup au tourisme de randonnée et au tourisme dans l’île...»
«Pour la gestion opérationnelle, c'est plutôt Fernand Payet qui s'en est occupé. Avec Daniel Tholozan, maire de l'Entre-Deux et président de la Maison de la Montagne, il est parti en République Tchéque défendre la candidature de La Réunion à l'organisation de cette manifestation.
En ce qui concerne la manifestation elle-même à l'Entre-Deux, ce fut un moment grandiose avec la victoire d’un Réunionnais. Cela faisait dix ans que les courses de Montagne étaient lancées à La Reunion, notamment à Cilaos par l'équipe de la Maison de la Montagne de l'époque constituée de Jean -Jacques Mollaret et de Roger Fagonde et de Carmen Drula, une Cilaosienne. Un bel anniversaire des 10 ans de la MMM.
Ces courses de montagne et ce trophée ont fait connaître La Réunion en métropole, en Europe, mais aussi dans le monde entier, et ont permis de montrer aux amoureux de la nature les sentiers de notre île, la beauté de nos paysages et ont apporté beaucoup au tourisme de randonnée et au tourisme dans l’île...»
Jean-Louis Prianon et Angélique Marcel, Miss Réunion 1998
Le maire Daniel Tholozan est arrivé en charrette boeuf
Axel Hoareau devant l’affiche des Trophées Mondiaux
Daniel Tholozan et Ayoub Ingar, de Air France
Défilé dans les rues de l’Entre-Deux
Paul Canaguy, président de la Ligue Réunionnaise d’Athlétisme, et des officiels venus de l’extérieur
Jacques Asson, coureur engagé en Open
L’équipe de France de course de montagne
Jean-Louis Prianon a servi de relais avec l’équipe de France
Tête Choux avec des baskets aux pieds: une image rare
Olivette Hoareau représentait l’Entre-Deux dans la course Open