© TAAF/G. Avril
Les TAAF sont des territoires géographiquement très isolés dans la zone Sud Océan Indien (9 000 km séparent le district tropical des îles Éparses du district antarctique de terre Adélie).
Leur patrimoine naturel constitue un réservoir de biodiversité et un puits de carbone, protégé notamment dans le cadre de deux réserves naturelles nationale : la réserve des Terres australes françaises (îles Australes) et la réserve de l’archipel des Glorieuses (îles Éparses).
Tout en maintenant, de façon toujours plus efficiente, d’indispensables opérations logistiques garantes d’une présence humaine qui se veut exemplaire, le Territoire s’inscrit depuis plusieurs années dans une démarche de transition écologique, avec une vision à la fois stratégique, opérationnelle et financière, et des déclinaisons concrètes dans ses cinq districts: îles Éparses, archipel Crozet, archipel Kerguelen, îles Saint-Paul et Amsterdam, et terre Adélie.
Cette transition écologique se traduit notamment par l’usage strictement encadré, voire l’abandon pur et simple, des produits dangereux pour la biodiversité, une limitation des rejets aqueux dans l’environnement, l’optimisation des circuits logistiques, une réduction de la consommation énergétique et une évolution des modes de production de l’énergie sur les bases, ou encore une révision dynamique de la gestion des déchets en lien avec une politique d’achat responsable.
L’ensemble de ces projets s’inscrit dans un plan climat et dans un plan pluriannuel d’investissement en cours de mise en œuvre.
La suppression progressive des moteurs générateurs diesel et leur remplacement par des fermes photovoltaïques au sol étaient déjà engagés dans les cabanes et sites isolés depuis 2010, puis dans l'île de Tromelin fin 2017 et l’île Glorieuse début 2020.
Des travaux similaires et plus dimensionnants ont démarré dans l’île Amsterdam courant 2021 et se sont achevés en mars 2022.
Jusqu’alors, la base du district de Saint-Paul et Amsterdam, Martin-de-Viviès, produisait son énergie uniquement avec des groupes électrogènes alimentés en gazole, fournissant l’électricité indispensable au maintien d’une présence humaine permanente, et plus particulièrement au fonctionnement des installations des services et des laboratoires scientifiques.
Cette base est désormais alimentée, depuis le 10 mars, par une centrale hybride (photovoltaïque et thermique).
Après une procédure de consultation publique, c’est la société réunionnaise Top Bis qui a été retenue pour l’installation de cette centrale, pour un montant global d’investissement de près de 2 millions d’euros financé par le budget du Territoire avec le soutien, à hauteur de 695 000 euros, du Fonds exceptionnel d’investissement (FEI) du Ministère des outre-mer. La mise en œuvre opérationnelle du projet fut conduite avec le soutien des personnels techniques des TAAF à La Réunion et dans l’île Amsterdam.
Leur patrimoine naturel constitue un réservoir de biodiversité et un puits de carbone, protégé notamment dans le cadre de deux réserves naturelles nationale : la réserve des Terres australes françaises (îles Australes) et la réserve de l’archipel des Glorieuses (îles Éparses).
Tout en maintenant, de façon toujours plus efficiente, d’indispensables opérations logistiques garantes d’une présence humaine qui se veut exemplaire, le Territoire s’inscrit depuis plusieurs années dans une démarche de transition écologique, avec une vision à la fois stratégique, opérationnelle et financière, et des déclinaisons concrètes dans ses cinq districts: îles Éparses, archipel Crozet, archipel Kerguelen, îles Saint-Paul et Amsterdam, et terre Adélie.
Cette transition écologique se traduit notamment par l’usage strictement encadré, voire l’abandon pur et simple, des produits dangereux pour la biodiversité, une limitation des rejets aqueux dans l’environnement, l’optimisation des circuits logistiques, une réduction de la consommation énergétique et une évolution des modes de production de l’énergie sur les bases, ou encore une révision dynamique de la gestion des déchets en lien avec une politique d’achat responsable.
L’ensemble de ces projets s’inscrit dans un plan climat et dans un plan pluriannuel d’investissement en cours de mise en œuvre.
La suppression progressive des moteurs générateurs diesel et leur remplacement par des fermes photovoltaïques au sol étaient déjà engagés dans les cabanes et sites isolés depuis 2010, puis dans l'île de Tromelin fin 2017 et l’île Glorieuse début 2020.
Des travaux similaires et plus dimensionnants ont démarré dans l’île Amsterdam courant 2021 et se sont achevés en mars 2022.
Jusqu’alors, la base du district de Saint-Paul et Amsterdam, Martin-de-Viviès, produisait son énergie uniquement avec des groupes électrogènes alimentés en gazole, fournissant l’électricité indispensable au maintien d’une présence humaine permanente, et plus particulièrement au fonctionnement des installations des services et des laboratoires scientifiques.
Cette base est désormais alimentée, depuis le 10 mars, par une centrale hybride (photovoltaïque et thermique).
Après une procédure de consultation publique, c’est la société réunionnaise Top Bis qui a été retenue pour l’installation de cette centrale, pour un montant global d’investissement de près de 2 millions d’euros financé par le budget du Territoire avec le soutien, à hauteur de 695 000 euros, du Fonds exceptionnel d’investissement (FEI) du Ministère des outre-mer. La mise en œuvre opérationnelle du projet fut conduite avec le soutien des personnels techniques des TAAF à La Réunion et dans l’île Amsterdam.