Vœux de la Cinor: "Nos projets avancent..."

"2017 a été une année riche pour la Cinor" dit Gérald Maillot, "nous allons continuer en 2018 afin de proposer à nos concitoyens un cadre de vie en constante amélioration et des solutions de déplacement alternatives et innovantes".

Pêle mêle, le président de la Cinor -qui regroupe les communes de Saint-Denis, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne) a évoqué la rénovation complète du site du Bocage (Sainte-Suzanne) avec notamment le stade en eaux vives, pour en faire un lieu de loisirs moderne, la transformation du port de Sainte-Marie qui sera agrandie et pourra accueillir des croisiéristes, et le lourd dossier du traitement des déchets.

"Le marché a été passé avec un opérateur pour une période de 15 ans, pour un budget de 240 millions d'euros, avec 2 100 000 tonnes de déchets à traiter. Il s'agit de voir loin et d'optimiser le site retenu" dit-il.
 

Gérald Maillot a aussi cité deux dispositifs aboutis: la Cité des Dirigeants dont la Cinor est le premier contributeur, qui a débuté en novembre 2017 et qui forme actuellement 26 chefs d'entreprise de l'Océan Indien, et la SBA (Stratégie de Bon Achat), un outil de soutien aux TPE et PME destiné à mieux répondre à la commande publique.

Autre projet cher à la Cinor et au président Maillot, les deux téléphériques urbains prévus à Saint-Denis (Bois de Nèfles/Moufia/Chaudron et Bellepierre/La Montagne): "Les études s'achèvent bientôt, les travaux pourront démarrer en 2019. Il s'agit d'un moyen alternatif de déplacement, le premier de l'outre-mer, il s'adressera en premier lieu à ceux qui n'ont pas de moyens de transport, les autres suivront", dit-il en réponse à ceux qui disent que les Dionysiens ne laisseront pas leurs voitures pour le téléphérique.

Gérald Maillot a terminé son discours en parlant de l'énorme taux d'abstention aux différentes élections, un sujet qui l'interpelle: "Les politiques sont-ils tous pourris? Je ne pense pas, il y a ceux qui travaillent, et ceux qui en profitent", regrettant les frais importants engagés par les communes pour envoyer autant de représentants au Congrès des maires en métropole.

Le président de la Cinor se pose déjà la question de son avenir en politique: "Je pense que j'arrêterai à la fin de mon mandat". Mais connaissant l'enthousiasme et l'engagement de Gérald Maillot, il aura le temps de changer d'avis d'ici là...  

A.P.