Le vacciné devenu star des médias face aux personnalités présentes...
A l’occasion du lancement de la campagne de vaccination contre le chikungunya dans une pharmacie de l’Etang-Salé le 7 avril, le Ministre des Outre-mer Manuel Valls a rappelé les chiffres alarmants de l’épidémie en cours: "Plus de 20 000 cas ont été recensés à ce jour. Sachant que tout le monde n’a pas déclaré avoir été touché, on peut considérer que 50 000, 60 000, voire 70 000 personnes auraient été contaminées".
Présent lors de cet évènement, Cyrille Melchior, président du Département, a saisi l’occasion pour
réitérer son appel à la vigilance à la population réunionnaise "Je m’adresse plus particulièrement aux personnes âgées et aux plus fragiles: redoublez de vigilance, adoptez les bons gestes en utilisant des répulsifs et des moustiquaires".
Il a également rappelé l’initiative du Département visant à mobiliser les équipes de la SPL Edden pour intervenir auprès des personnes vulnérables, notamment pour l’élagage des cours après le passage de Garance, mais également pour prévenir la prolifération des nids à moustiques liés aux déchets et aux encombrants. "La mobilisation de chacun est essentielle, d’autant que nous n’avons pas encore passé le pic de l’épidémie, attendu à la mi-avril".
Il suffit d'écouter les Réunionnais pour comprendre que cette vaccination pose problème. Après le vaccin Covid-19, qui a généré des effets secondaires, voici le vaccin chikungunya dont on ne connaît pas encore les conséquences sur le long terme. D'où cette réticence exprimée par une partie de la population: "A chaque fois qu'il y a une épidémie on va nous demander de nous faire vacciner, on n'est pas des moutons. Il y a certainement d'autres solutions que le vaccin" a-t-on entendu à la radio. Affaire à suivre.
Photos CD
L'homme vacciné entouré des élus présents... Question: ces élus ont-ils été vaccinés?