"Depuis plus d’un an, l’Etat ne poursuit qu’un seul objectif: limiter la prise de risque qu’impliquent les contacts sociaux, tout en préservant au mieux notre économie, nos liens familiaux et notre système hospitalier" explique le Préfet Jacques Billant.
"Compte tenu de la fragilité de la situation sanitaire, nous ne pouvons pas nous permettre de desserrer l’ensemble des mesures en même temps. Ce sera donc une politique de petits pas qui avancera au rythme de l’augmentation de notre couverture vaccinale et de la baisse de l’occupation de nos services de réanimation. La stratégie réunionnaise a été adaptée en ce sens".
Martine Ladoucette a parlé de 186 000 Réunionnais ayant reçu une première injection à ce jour, "ce qui est loin de l'immunité collective" dit la directrice de l'ARS qui n'a de cesse à encourager à se faire vacciner.
"Il s’agit là de la meilleure protection contre le virus et de l’outil le plus sûr pour reprendre notre vie d’avant. Je vous le rappelle que près 85 000 créneaux restent disponibles sur 4 semaines à La Réunion» complète le Préfet.
"Compte tenu de la fragilité de la situation sanitaire, nous ne pouvons pas nous permettre de desserrer l’ensemble des mesures en même temps. Ce sera donc une politique de petits pas qui avancera au rythme de l’augmentation de notre couverture vaccinale et de la baisse de l’occupation de nos services de réanimation. La stratégie réunionnaise a été adaptée en ce sens".
Martine Ladoucette a parlé de 186 000 Réunionnais ayant reçu une première injection à ce jour, "ce qui est loin de l'immunité collective" dit la directrice de l'ARS qui n'a de cesse à encourager à se faire vacciner.
"Il s’agit là de la meilleure protection contre le virus et de l’outil le plus sûr pour reprendre notre vie d’avant. Je vous le rappelle que près 85 000 créneaux restent disponibles sur 4 semaines à La Réunion» complète le Préfet.
La principale mesure annoncée par le Préfet est la réouverture, à compter du lundi 15 juin, des bars et restaurants en intérieur (jauge de 50%), ce qui devrait amener du monde le midi mais pas forcément le soir en raison du couvre feu maintenu à 21h.
"Pour le midi, on aura un peu plus de monde, mais la jauge reste limitée malgré tout, et le soir ça ne changera pas grand chose" nous dit un restaurateur dionysien. "En effet, les gens ne vont pas venir dîner tôt, et il faudra qu'ils aient l'oeil rivé sur le montre pour rentrer avant l'heure fatidique, ils préfèreront rester chez eux en attendant de meilleurs soirs".
Il y aura aussi la réouverture des salles de jeux, des salles de sport (avec 50% des effectifs), et la reprise des sports collectifs et de combat en plein air. Découvrez dans le tableau ci-dessous les détails des nouvelles mesures.
"C’est une satisfaction en demi-teinte pour nos ressortissants avec le couvre-feu maintenu à 21h et les conditions de jauge plus strictes qu'en métropole" dit la CCIR. "Avec ces restrictions, la question de la rentabilité est posée pour un grand nombre d’acteurs économiques..."
Le Préfet n'annonce pas de date pour la prochaine étape, à savoir un couvre feu à 23h déjà si la situation sanitaire s'améliore, mais il prévient qu'en cas de dégradation "les mesures pourront être rétablies avec le déclenchement de freins d’urgence".
Bref, vous l'aurez compris, on n'est pas sorti de l'auberge, les autorités lâchent un peu de lest, mais l'épée de Damoclès est toujours suspendue au-dessus de nos têtes...
A.P.
"Pour le midi, on aura un peu plus de monde, mais la jauge reste limitée malgré tout, et le soir ça ne changera pas grand chose" nous dit un restaurateur dionysien. "En effet, les gens ne vont pas venir dîner tôt, et il faudra qu'ils aient l'oeil rivé sur le montre pour rentrer avant l'heure fatidique, ils préfèreront rester chez eux en attendant de meilleurs soirs".
Il y aura aussi la réouverture des salles de jeux, des salles de sport (avec 50% des effectifs), et la reprise des sports collectifs et de combat en plein air. Découvrez dans le tableau ci-dessous les détails des nouvelles mesures.
"C’est une satisfaction en demi-teinte pour nos ressortissants avec le couvre-feu maintenu à 21h et les conditions de jauge plus strictes qu'en métropole" dit la CCIR. "Avec ces restrictions, la question de la rentabilité est posée pour un grand nombre d’acteurs économiques..."
Le Préfet n'annonce pas de date pour la prochaine étape, à savoir un couvre feu à 23h déjà si la situation sanitaire s'améliore, mais il prévient qu'en cas de dégradation "les mesures pourront être rétablies avec le déclenchement de freins d’urgence".
Bref, vous l'aurez compris, on n'est pas sorti de l'auberge, les autorités lâchent un peu de lest, mais l'épée de Damoclès est toujours suspendue au-dessus de nos têtes...
A.P.