14 nouveaux malades enregistrés ce jeudi 9 avril, soit beaucoup plus qu'hier (5 cas), mais moins que la semaine dernière. "Encourageant mais rien n'est acquis, le combat continue" dit l'ARS.
Donc 376 malades identifiées, dont 260 personnes arrivées de l'extérieur de l'île, 63 personnes qui ont été en contact avec elles, et 25 cas autochtones. Parmi les 376 patients, 199 ont été guéries, 3 sont en réanimation, et aucun décès à ce jour.
EHPAD
Martine Ladoucette a d'abord évoqué le cas de l'EHPAD de Saint-Denis où un soignant a été testé positif: "Ce soignant a été pris en charge, des tests ont été réalisés sur le personnel et tous les occupants de l'EHPAD, les premiers résultats sont négatifs, d'autres résultats seront connus très vite. Pour l'instant, aucune autre personne de l'établissement n'est contaminée".
Et si dans un EHPAD, un premier résident est testé positif, "il s'agit de mieux le protéger rapidement et de le diriger soit vers l'hôpital, soit vers de nouvelles unités que nous sommes entrain de valider" dit Martine Ladoucette.
Dépistages
Selon l'ARS "les indications de dépistage du COVID19 à La Réunion sont le résultat d’un consensus établi par un groupe de professionnels de santé: infectiologues du CHU, DUMG (département universitaire de médecine générale), URPS médecins, infirmiers, pharmaciens, Conseil de l’Ordre départemental des médecins, Conseil de l’ordre inter-régional des médecins, laboratoires de biologie médicale, ARS, Assurance maladie.
L’objectif de ce groupe de travail a été d’élargir les indications de dépistage afin de se donner le maximum de chances d’identifier les cas de contamination: ainsi ont été intégrées de nombreuses indications de dépistage concernant des personnes asymptomatiques. L’exemple phare est celui du dépistage dans les établissements médico-sociaux, où compte tenu du risque de diffusion virale la stratégie de dépistage est très renforcée devant tout cas possible ou confirmé".
700 prélèvements sont réalisés par jour dans l'île, ce qui, "proportionnellement est plus important que ce qui est effectué en métropole" dit Martine Ladoucette.
Les dépistages seront donc élargis aux personnes asymptomatiques. Quid des tests sérologiques, pourtant réalisés en métropole? "Nous devons attendre l'homologation nationale avant d'effectuer ces tests, et nous n'avons pas le nombre suffisant de tests pour les faire" reconnaît le docteur François Chieze de l'ARS.
En métropole, des laboratoires privés réalisent déjà ces tests, ouverts à tous, moyennant 25 euros, non remboursable. La salle d'attente est pleine, et les labos réunionnais pourraient en faire autant sans attendre l'aval de l'ARS Réunion, toujours en retard d'une guerre depuis le début de l'épidémie.
Donc 376 malades identifiées, dont 260 personnes arrivées de l'extérieur de l'île, 63 personnes qui ont été en contact avec elles, et 25 cas autochtones. Parmi les 376 patients, 199 ont été guéries, 3 sont en réanimation, et aucun décès à ce jour.
EHPAD
Martine Ladoucette a d'abord évoqué le cas de l'EHPAD de Saint-Denis où un soignant a été testé positif: "Ce soignant a été pris en charge, des tests ont été réalisés sur le personnel et tous les occupants de l'EHPAD, les premiers résultats sont négatifs, d'autres résultats seront connus très vite. Pour l'instant, aucune autre personne de l'établissement n'est contaminée".
Et si dans un EHPAD, un premier résident est testé positif, "il s'agit de mieux le protéger rapidement et de le diriger soit vers l'hôpital, soit vers de nouvelles unités que nous sommes entrain de valider" dit Martine Ladoucette.
Dépistages
Selon l'ARS "les indications de dépistage du COVID19 à La Réunion sont le résultat d’un consensus établi par un groupe de professionnels de santé: infectiologues du CHU, DUMG (département universitaire de médecine générale), URPS médecins, infirmiers, pharmaciens, Conseil de l’Ordre départemental des médecins, Conseil de l’ordre inter-régional des médecins, laboratoires de biologie médicale, ARS, Assurance maladie.
L’objectif de ce groupe de travail a été d’élargir les indications de dépistage afin de se donner le maximum de chances d’identifier les cas de contamination: ainsi ont été intégrées de nombreuses indications de dépistage concernant des personnes asymptomatiques. L’exemple phare est celui du dépistage dans les établissements médico-sociaux, où compte tenu du risque de diffusion virale la stratégie de dépistage est très renforcée devant tout cas possible ou confirmé".
700 prélèvements sont réalisés par jour dans l'île, ce qui, "proportionnellement est plus important que ce qui est effectué en métropole" dit Martine Ladoucette.
Les dépistages seront donc élargis aux personnes asymptomatiques. Quid des tests sérologiques, pourtant réalisés en métropole? "Nous devons attendre l'homologation nationale avant d'effectuer ces tests, et nous n'avons pas le nombre suffisant de tests pour les faire" reconnaît le docteur François Chieze de l'ARS.
En métropole, des laboratoires privés réalisent déjà ces tests, ouverts à tous, moyennant 25 euros, non remboursable. La salle d'attente est pleine, et les labos réunionnais pourraient en faire autant sans attendre l'aval de l'ARS Réunion, toujours en retard d'une guerre depuis le début de l'épidémie.
Masques
Plusieurs professionnels de santé se plaignent toujours de ne pas avoir reçu les masques promis: "Le stock national est arrivé, nous l'avons ditsribué, un autre stock est arrivé ce jeudi matin, on le distribuera la semaine prochaine". Pourquoi pas distribuer dès demain ou samedi et attendre la semaine prochaine?...
La problématique des masques restera définitivement un mystère, et le jour où on nous dira que tout le monde doit porter un masque lors du déconfinement, il n'est pas certain que tous les Réunionnais l'auront, tant il est vrai que, depuis le début de la crise, il y a un manque total de transparence sur leur distribution.
Prise en charge ambulatoire
Selon l'ARS, 80% des malades présentent des formes légères de la maladie. "Dans ces cas, le médecin traitant peut prendre en charge le malade. Dans le même temps, nous travaillons avec les médecins sur la mise en place de centres ambulatoires. Nous travaillons sur trois projets actuellement..."
De l'utilisation de certains médicaments
L'ARS rappelle que "dans le cadre de la maladie COVID 19 les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l’aspirine ou l’ibuprofène, sont rigoureusement proscrits car la prise de ceux-ci peuvent masquer une infection concomitante pouvant avoir un effet aggravant dans le traitement de la maladie COVID 19".
Seul le paracétamol est autorisé sur prescription médicale: "Non à l'auto-médication qui peut être dangereuse" prévient à nouveau la directrice de l'ARS.
L'Agence Régionale de Santé a aussi évoqué "la carte des contaminations publiée par Santé Publique France": "Donner le lieu de résidence des voyageurs qui ont le Covid-19 n'a aucun sens" dit Martine Ladoucette. Sur ce point, on est d'accord avec l'ARS.
A.P.
Plusieurs professionnels de santé se plaignent toujours de ne pas avoir reçu les masques promis: "Le stock national est arrivé, nous l'avons ditsribué, un autre stock est arrivé ce jeudi matin, on le distribuera la semaine prochaine". Pourquoi pas distribuer dès demain ou samedi et attendre la semaine prochaine?...
La problématique des masques restera définitivement un mystère, et le jour où on nous dira que tout le monde doit porter un masque lors du déconfinement, il n'est pas certain que tous les Réunionnais l'auront, tant il est vrai que, depuis le début de la crise, il y a un manque total de transparence sur leur distribution.
Prise en charge ambulatoire
Selon l'ARS, 80% des malades présentent des formes légères de la maladie. "Dans ces cas, le médecin traitant peut prendre en charge le malade. Dans le même temps, nous travaillons avec les médecins sur la mise en place de centres ambulatoires. Nous travaillons sur trois projets actuellement..."
De l'utilisation de certains médicaments
L'ARS rappelle que "dans le cadre de la maladie COVID 19 les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l’aspirine ou l’ibuprofène, sont rigoureusement proscrits car la prise de ceux-ci peuvent masquer une infection concomitante pouvant avoir un effet aggravant dans le traitement de la maladie COVID 19".
Seul le paracétamol est autorisé sur prescription médicale: "Non à l'auto-médication qui peut être dangereuse" prévient à nouveau la directrice de l'ARS.
L'Agence Régionale de Santé a aussi évoqué "la carte des contaminations publiée par Santé Publique France": "Donner le lieu de résidence des voyageurs qui ont le Covid-19 n'a aucun sens" dit Martine Ladoucette. Sur ce point, on est d'accord avec l'ARS.
A.P.