C'est l'organisation Stardom Wrestling, où la jeune femme avait signé l'année dernière, qui a confirmé l'info. «A tous les fans, nous sommes désolés d'annoncer que notre Hana Kimura est décédée. S'il vous plaît soyez respectueux et gardez vos pensées et vos prières avec sa famille et ses amis. Nous apprécions votre soutien durant cette période difficile» était-il écrit dans un communiqué.
Sa mère, Kyoko Kimura était catcheuse professionnelle et Hana avait suivi son parcours. Elle avait débuté sa carrière en 2016, remportant son premier titre (JWP Junior Championship) la même année.
Sa mère, Kyoko Kimura était catcheuse professionnelle et Hana avait suivi son parcours. Elle avait débuté sa carrière en 2016, remportant son premier titre (JWP Junior Championship) la même année.
Très sollicitée, Hana Kimura avait accepté de participer à l'émission de télé-réalité «Terrace House» diffusée sur Netflix, très suivie au Japon et dans le monde.
Dans “Terrace House”, trois garçons et trois filles apprennent à se connaître dans une colocation. Toutefois, les participants ne restent pas enfermés pendant l'aventure -comme dans d'autres télé-réalités-, ils peuvent sortir à l'extérieur quand ils veulent. Leurs faits et gestes sont observés et discutés par un panel de commentateurs...
Dans “Terrace House”, trois garçons et trois filles apprennent à se connaître dans une colocation. Toutefois, les participants ne restent pas enfermés pendant l'aventure -comme dans d'autres télé-réalités-, ils peuvent sortir à l'extérieur quand ils veulent. Leurs faits et gestes sont observés et discutés par un panel de commentateurs...
Selon le premiers éléments connus, Hana Kimura subissait un harcèlement grandissant sur les réseaux sociaux, recevant de nombreuses insultes et menaces.
“J’ai eu droit à presque 100 messages durs par jour. Je ne peux pas nier que cela me blessait. Ils me lançaient: "crève", "tu es dégueulasse", "casse-toi".... Merci à toi, maman, de m’avoir mise au monde. C’est dommage que, dans ma vie, je n’ai pas été aimée davantage”, a écrit Hana Kimura sur les réseaux sociaux, et elle a dit au revoir à son chat avant de mourir...
Sans doute pas suffisamment entourée, la jeune femme n'a pas supporté et a mis fin à ses jours.
“J’ai eu droit à presque 100 messages durs par jour. Je ne peux pas nier que cela me blessait. Ils me lançaient: "crève", "tu es dégueulasse", "casse-toi".... Merci à toi, maman, de m’avoir mise au monde. C’est dommage que, dans ma vie, je n’ai pas été aimée davantage”, a écrit Hana Kimura sur les réseaux sociaux, et elle a dit au revoir à son chat avant de mourir...
Sans doute pas suffisamment entourée, la jeune femme n'a pas supporté et a mis fin à ses jours.
A l'annonce de sa mort, Ryo Tawatari, un autre participant de la télé-réalité japonaise a évoqué le cyber-harcèlement dont il est aussi victime: "On m'a dit que si je devenais célèbre ou rejoignais Terrace House, recevoir des insultes était inévitable car c'est le prix pour être une célébrité. Mais est-ce vraiment vrai? Honnêtement, je reçois beaucoup de calomnies chaque jour...D'autres membres sont aussi à l'agonie", a-t-il écrit sur Instagram. Il a quitté le programme en février.
Emika Mizukoshi, une autre candidate, a aussi dévoilé avoir reçu des messages sur internet lui disant "d'aller mourir. J'ai également été calomniée après avoir rejoint Terrace House et j'ai été blessée" dit-elle.
Emika Mizukoshi, une autre candidate, a aussi dévoilé avoir reçu des messages sur internet lui disant "d'aller mourir. J'ai également été calomniée après avoir rejoint Terrace House et j'ai été blessée" dit-elle.
Après le décès de Hana Kimura, la chaîne japonaise Fuji Television à l’origine du programme avait indiqué qu’elle “prendrait les mesures qui s’imposent", dans la foulée, les producteurs ont confirmé que la saison “Terrace House” était arrêtée.
Le cyber-harcèlement est un vrai problème de société... Après cette affaire qui fait grand bruit, les autorités japonaises discutent de l’introduction d’un dispositif juridique anti-cyberharcèlement.
Le cyber-harcèlement est un vrai problème de société... Après cette affaire qui fait grand bruit, les autorités japonaises discutent de l’introduction d’un dispositif juridique anti-cyberharcèlement.