Vendredi 11 décembre, Thomas Coville et son équipage prenaient la difficile décision de mettre un terme à leur tentative sur le Trophée Jules Verne. L’avarie survenue sur le safran tribord ne leur permettait pas d’envisager une traversée du Pacifique avec un bateau fiable, et donc sûr, à 100%.
La déception passée, les membres de l'équipage avaient mis le cap sur La Réunion, alors distante de 2 300 milles, où ils sont arrivés ce jeudi 17 décembre au matin, après un peu moins de 6 jours de mer.
Avant leur abandon, Thomas Coville, François Duguet, Sam Goodchild, Corentin Horeau, Martin Keruzoré, François Morvan, Thomas Rouxel et Matthieu Vandame auront montré que Sodebo Ultim 3 avait le potentiel pour battre le record d’Idec Sport (40 jours 23 heures et 30 minutes).
La déception passée, les membres de l'équipage avaient mis le cap sur La Réunion, alors distante de 2 300 milles, où ils sont arrivés ce jeudi 17 décembre au matin, après un peu moins de 6 jours de mer.
Avant leur abandon, Thomas Coville, François Duguet, Sam Goodchild, Corentin Horeau, Martin Keruzoré, François Morvan, Thomas Rouxel et Matthieu Vandame auront montré que Sodebo Ultim 3 avait le potentiel pour battre le record d’Idec Sport (40 jours 23 heures et 30 minutes).
L’équipe technique dépêchée sur place était aussitôt montée à bord pour inspecter en détail le safran abîmé avant d’entamer les réparations qui ont duré 5 jours.
«Nous avons été très bien accueillis, il y avait du monde, nous avons retrouvé notre équipe technique. Même si ce n’était pas le plan à l’origine de s’arrêter à La Réunion, ce sont toujours de bons moments» a commenté le skipper de Sodebo Ultim 3.
«Quand on s’est arrêté, on s’est dit qu’on avait déjà fait quelque chose de formidable, on veut encore faire fructifier ce que nous avons appris et capitalisé sur la dynamique de notre équipe», explique Thomas Coville.
«Nous avons été très bien accueillis, il y avait du monde, nous avons retrouvé notre équipe technique. Même si ce n’était pas le plan à l’origine de s’arrêter à La Réunion, ce sont toujours de bons moments» a commenté le skipper de Sodebo Ultim 3.
«Quand on s’est arrêté, on s’est dit qu’on avait déjà fait quelque chose de formidable, on veut encore faire fructifier ce que nous avons appris et capitalisé sur la dynamique de notre équipe», explique Thomas Coville.
S’il parle «d’une école d’humilité», le skipper sait aussi tout le beau chemin qui a été accompli jusque-là: «Le prix à payer est un peu fort, je suis très déçu, mais je ne suis pas abattu parce que c’est une évidence: on reviendra. On a un groupe et un bateau pour le faire, on a un partenaire qui veut bien y retourner aussi, donc l’avenir est devant nous. On écrira d’autres histoires, mais on continuera d’abord celle-là, tellement elle a bien démarré, ce n’est pas fini!»
Sodebo Ultim 3 quitte donc La Réunion ce mardi 22 décembre et devrait retrouver sa base mi-janvier après trois semaines de navigation.
Photos Dolia Prunier