Olivia et Raul De Freitas, Sud-Africains, avaient prévu de partir pour un séjour de 6 jours le dimanche 22 mars. Malgré la crise du coronavirus qui couvait déjà, leur agence leur avait assuré qu'ils n'auraient aucun souci pour revenir. Pour Olivia, 27 ans, enseignante, et Raul, 28 ans, boucher, ce séjour «était une extravagance» a raconté Olivia au New York Times. Ils n'avaient pas encore vécu ensemble avant le mariage, cette lune de miel était donc très importante pour eux.
Arrivé le dimanche dans leur hôtel 5 étoiles, le couple a été informé trois jours plus tard, le mercredi 25 mars, que tous les aéroports de leur pays seraient fermés le jeudi à minuit. "Même si on pouvait prendre un vol, les complexités liées au départ de notre île éloignée -au minimum trois escales- ne nous garantissaient pas d'arriver à temps en Afrique du Sud" ont-ils raconté au journal. Et ils ont décidé d'attendre...
Le dimanche 5 avril, ils étaient les derniers clients de leur resort, le Cinnamon Velifushi Maldives, toutes les autres personnes étant parties. L'île étant relativement petite, il n'y a nulle part où aller. Les journées sont longues et paresseuses. Ils font la grasse matinée, de la plongée, se prélassent au bord de la piscine ou dans l'eau de l'Océan Indien raconte le journal. «Nous avons commencé à jouer beaucoup au tennis de table et au snooker (billard anglais)», a expliqué Olivia De Freitas. Et son mari participe aux matchs de football avec les membres du personnel.
Car le personnel de l'hôtel était toujours présent pour eux. Car aux Maldives, il est obligatoire pour le personnel des lieux touristiques de respecter la quatorzaine réglementaire après le départ de leur dernier invité… Le couple disposait de dizaines de serveurs occupés à leur seul bien-être, le professeur de plongée les exhortant régulièrement à faire une petite baignade. Des vacances forcées qui tournent au vinaigre en fait.
L'hôtel a accepté de leur faire un tarif avantageux -la chambre la moins chère coûte 675 euros la nuit- mais l'argent vient à manquer pour Olivia et Raul, leurs économies constituées pour s'acheter une maison à leur retour sont déjà très entamées...
Arrivé le dimanche dans leur hôtel 5 étoiles, le couple a été informé trois jours plus tard, le mercredi 25 mars, que tous les aéroports de leur pays seraient fermés le jeudi à minuit. "Même si on pouvait prendre un vol, les complexités liées au départ de notre île éloignée -au minimum trois escales- ne nous garantissaient pas d'arriver à temps en Afrique du Sud" ont-ils raconté au journal. Et ils ont décidé d'attendre...
Le dimanche 5 avril, ils étaient les derniers clients de leur resort, le Cinnamon Velifushi Maldives, toutes les autres personnes étant parties. L'île étant relativement petite, il n'y a nulle part où aller. Les journées sont longues et paresseuses. Ils font la grasse matinée, de la plongée, se prélassent au bord de la piscine ou dans l'eau de l'Océan Indien raconte le journal. «Nous avons commencé à jouer beaucoup au tennis de table et au snooker (billard anglais)», a expliqué Olivia De Freitas. Et son mari participe aux matchs de football avec les membres du personnel.
Car le personnel de l'hôtel était toujours présent pour eux. Car aux Maldives, il est obligatoire pour le personnel des lieux touristiques de respecter la quatorzaine réglementaire après le départ de leur dernier invité… Le couple disposait de dizaines de serveurs occupés à leur seul bien-être, le professeur de plongée les exhortant régulièrement à faire une petite baignade. Des vacances forcées qui tournent au vinaigre en fait.
L'hôtel a accepté de leur faire un tarif avantageux -la chambre la moins chère coûte 675 euros la nuit- mais l'argent vient à manquer pour Olivia et Raul, leurs économies constituées pour s'acheter une maison à leur retour sont déjà très entamées...
C'est un hôtel de luxe certes, mais quand on prévoit de partir 6 jours et qu'on est bloqué 3 semaines... et sans date de retour assuré
Le couple a demandé de l'aide au consulat sud-africain aux Maldives et à l'ambassade sud-africaine la plus proche, basée… au Sri Lanka. Un représentant leur a dit qu'il y avait environ 40 autres Sud-Africains répartis dans les Maldives, et que leur option de retour serait de louer un jet affrété à leurs propres frais pour… environ 96 000 euros. Trop cher même en partageant les frais, à savoir 2 400 euros par personne.
L'histoire va peut-être enfin se terminer pour Olivia et Raul De Freitas, car ils ont enfin pu quitter leur île pour rejoindre un autre hôtel où les autorités sud-africaines ont finalement accepté de réunir leurs ressortissants. Mais pour l'instant, ils sont toujours bloqués aux Maldives, trois semaines après leur arrivée, ils ne savent toujours pas quand ils pourront rentrer. Tout dépendra de la date d'une éventuelle réouverture des aéroports...
Une lune de miel inoubliable sur une île paradisiaque, elle devait durer 6 jours, dimanche 19 avril, ça fera déjà 4 semaines de "vacances" pour Olivia et Raul. Inoubliable elle le sera, mais pas sûr que ce soit forcément de bons souvenirs...
L'histoire va peut-être enfin se terminer pour Olivia et Raul De Freitas, car ils ont enfin pu quitter leur île pour rejoindre un autre hôtel où les autorités sud-africaines ont finalement accepté de réunir leurs ressortissants. Mais pour l'instant, ils sont toujours bloqués aux Maldives, trois semaines après leur arrivée, ils ne savent toujours pas quand ils pourront rentrer. Tout dépendra de la date d'une éventuelle réouverture des aéroports...
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