Gérard Cotellon, d'origine antillaise, a débuté sa carrière en 1984 à l'Hôpital du Raincy-Montfermeil (Seine Saint-Denis) comme infirmier puis devient cadre de santé en 1991.
En 1995, après sa formation de directeur des soins à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP, ex-Ecole nationale de santé publique, à Rennes), il est nommé coordonnateur général des soins au Centre Hospitalier de Versailles (Yvelines). De 1998 à 2002, il exerce au Centre Hospitalier de Montéran (Guadeloupe).
En 2002, il rejoint l’Hôpital européen Georges Pompidou (Assistance Publique - Hôpitaux de Paris).
En 2006, après son intégration dans le corps des directeurs d’hôpital, il assume la fonction de directeur des affaires médicales et de la stratégie au Centre Hospitalier de Gonesse (Val d’Oise), mais aussi de délégué de la Fédération Hospitalière de France pour l’Ile de France.
Fin 2008, il rejoint l'Assistance Publique–Hôpitaux de Paris (AP-HP) où il occupe différentes fonctions:
- 2008 : Chef du département des relations sociales à la direction des Ressources Humaines
- 2011 : Directeur adjoint de cabinet (en charge de la gestion des situations de crise)
- 2013 : Directeur de cabinet par intérim
- 2014 : Directeur de cabinet
- 2015 : Directeur des Ressources Humaines.
Depuis septembre 2018, Gérard Cotellon était directeur général du CHU de la Guadeloupe jusqu'à sa nomination à La Réunion.
Il a déjà annoncé qu'il souhaite porter plus particulièrement son attention sur : Gérard Cotellon est très attendu à l'ouvrage...
Il a déjà annoncé qu'il souhaite porter plus particulièrement son attention sur :
- la réponse, en matière de prévention et de soin, aux principales problématiques de santé (nutrition, addictions, vieillissement et handicap, santé mentale, violences intrafamiliales, santé périnatale)
- la prise en compte des enjeux environnementaux de la santé
- le développement de l’offre de soins hospitalière et des capacités d’accompagnement des personnes en situation de handicap et du vieillissement de la population, notamment au travers du Ségur, dans le souci d’un accès aux soins courants mais aussi de haute technicité et de recours
- le soutien aux coopérations déjà fortement engagées entre les professionnels de santé de ville, et avec le secteur hospitalier et médico-social
- la sécurisation des capacités d’alerte et de réponse aux crises sanitaires, après plus de deux années de crise Covid-19 et plusieurs épisodes annuels d’épidémie de dengue
- le développement des compétences et l’accompagnement des professionnels de santé dans leur exercice
Il a aussi dit qu'il souhaite "que la démocratie sanitaire soit vivante et avoir un dialogue régulier avec les élus du territoire".