Photo du groupe à Malambo composée de Réunionnais et d’autres jeunes du monde entier de chaque continent (Zimbabwe, Mozambique, Zambie, Bolivie, Hong Kong, Malaisie
Graziella Montégu a 21 ans, elle est originaire de Salazie, elle est en Master 1 Recherche Histoire à l’Université de La Réunion, avec comme objectif de devenir historienne.
Croyante et très pratiquante, Graziella fait partie du groupe de l’Aumônerie de l’Université, qui regroupe une vingtaine de jeunes du diocèse, garçons et filles, et qui se retrouvent à travers diverses activités religieuses (messe, adoration,…) et sociales (sorties régulières).
En janvier, à l’initiative des Jésuites et du père Sébastien Vaast, une trentaine de Réunionnais sont partis pour un voyage alliant religion et découverte. Première étape: Réunion/Maurice/Turquie. «On est resté une journée là-bas, cela nous a permis de visiter Istanbul».
Croyante et très pratiquante, Graziella fait partie du groupe de l’Aumônerie de l’Université, qui regroupe une vingtaine de jeunes du diocèse, garçons et filles, et qui se retrouvent à travers diverses activités religieuses (messe, adoration,…) et sociales (sorties régulières).
En janvier, à l’initiative des Jésuites et du père Sébastien Vaast, une trentaine de Réunionnais sont partis pour un voyage alliant religion et découverte. Première étape: Réunion/Maurice/Turquie. «On est resté une journée là-bas, cela nous a permis de visiter Istanbul».
Festival Magis Centro America en hors-d’oeuvre
Direction ensuite le Panama pour le Festival Magis Centro America, auquel participaient 5 pays, Costa Rica, Honduras, Guatémala, Salvador, et Panama. «Cela a duré une semaine, il y avait plusieurs activités et nous avons découvert beaucoup de choses» dit Graziella qui faisait partie du groupe dédié à l’orphelinat San Jose de Malambo, deux autres groupes s’intéressant aux prisons et aux personnes âgées.
«J’ai été très marquée par cette expérience. Chaque enfant a vécu une histoire malheureuse (sida, malnutrition,…), et c’était très touchant. On est resté 6 jours à l’orphelinat, et croyez-moi, c’est là qu’on se rend compte qu’on a beaucoup de chance à La Réunion. Il y avait un gros problème d’eau. Les Occidentaux avaient droit à la douche deux fois par jour, mais les habitants sur place devaient choisir entre la douche et le repas, car il n’y a vraiment pas d’eau…».
Les Réunionnais ont ensuite visité le collège jésuite Javier, assisté au Festival de Panama, puis au Festival des Nations, avec des tenues traditionnelles et des danses, et enfin une messe avec le représentant mondial des jésuites. «La clôture du festival a été très émouvante, on s’était fait plein d’amis…»
Direction ensuite le Panama pour le Festival Magis Centro America, auquel participaient 5 pays, Costa Rica, Honduras, Guatémala, Salvador, et Panama. «Cela a duré une semaine, il y avait plusieurs activités et nous avons découvert beaucoup de choses» dit Graziella qui faisait partie du groupe dédié à l’orphelinat San Jose de Malambo, deux autres groupes s’intéressant aux prisons et aux personnes âgées.
«J’ai été très marquée par cette expérience. Chaque enfant a vécu une histoire malheureuse (sida, malnutrition,…), et c’était très touchant. On est resté 6 jours à l’orphelinat, et croyez-moi, c’est là qu’on se rend compte qu’on a beaucoup de chance à La Réunion. Il y avait un gros problème d’eau. Les Occidentaux avaient droit à la douche deux fois par jour, mais les habitants sur place devaient choisir entre la douche et le repas, car il n’y a vraiment pas d’eau…».
Les Réunionnais ont ensuite visité le collège jésuite Javier, assisté au Festival de Panama, puis au Festival des Nations, avec des tenues traditionnelles et des danses, et enfin une messe avec le représentant mondial des jésuites. «La clôture du festival a été très émouvante, on s’était fait plein d’amis…»
Les JMJ avec François
Du 22 au 27 janvier, c’était les JMJ (Journées Mondiales de la Jeunesse), en présence du pape François. «Il est arrivé le lendemain de l’ouverture qui avait été effectuée par l’archevêque de la zone. J’habitais chez une famille à deux rues du lieu où résidait le pape, et avec ma copine bolivienne Maïté, on partait le voir. Et il a pris le temps de nous saluer et de nous bénir, c’était extraordinaire. C’est un homme très simple pour un chef d’Etat. Il est très joyeux, il m’a dit «bonjour» en français, il ne partage que des ondes positives!» Seul regret peut-être: ne pas avoir pu faire une photo avec lui…
Graziella dit avoir vu le pape huit fois de près car elle était souvent proche des barrières de sécurité. Le pape a délivré son discours devant 700 000 jeunes, «un discours très engagé mais aussi très religieux» précise Graziella Montégu. «Il a critiqué le mur que veut construire Donald Trump à la frontière mexicaine, et à nouveau il a rappelé qu’il n’y a pas de peuples supérieures et inférieures. Il a invité les jeunes à prendre leur part pour bâtir une Eglise qui témoigne de l’extrême amour miséricordieux du Père»...
Du 22 au 27 janvier, c’était les JMJ (Journées Mondiales de la Jeunesse), en présence du pape François. «Il est arrivé le lendemain de l’ouverture qui avait été effectuée par l’archevêque de la zone. J’habitais chez une famille à deux rues du lieu où résidait le pape, et avec ma copine bolivienne Maïté, on partait le voir. Et il a pris le temps de nous saluer et de nous bénir, c’était extraordinaire. C’est un homme très simple pour un chef d’Etat. Il est très joyeux, il m’a dit «bonjour» en français, il ne partage que des ondes positives!» Seul regret peut-être: ne pas avoir pu faire une photo avec lui…
Graziella dit avoir vu le pape huit fois de près car elle était souvent proche des barrières de sécurité. Le pape a délivré son discours devant 700 000 jeunes, «un discours très engagé mais aussi très religieux» précise Graziella Montégu. «Il a critiqué le mur que veut construire Donald Trump à la frontière mexicaine, et à nouveau il a rappelé qu’il n’y a pas de peuples supérieures et inférieures. Il a invité les jeunes à prendre leur part pour bâtir une Eglise qui témoigne de l’extrême amour miséricordieux du Père»...
Graziella Montégu est revenue enrichie de ce voyage en Amérique centrale: «Le vendredi, on a fait le chemin de croix, et chaque station représentait un pays d’Amérique du Sud, les pays en souffrance ont été mis en avant. Je répète, on a beaucoup de chance d’être Réunionnais, Français, Européen. Malgré la crise et le chômage, notre pays est stable Dieu merci. On n’a pas à se plaindre, on a de l’eau, du confort, il s’agit de consommer plus intelligemment si on veut que notre île reste comme elle est…»
Comment étaient perçus les Réunionnais là-bas? «Les gens étaient surpris par notre mixité, on m’a souvent pris pour une latino ou pour une arabe, ils nous posaient plein de questions. Ce voyage spirituel fut l’occasion d’une ouverture sur le monde et d’une prise de conscience. On s’est fait plein d’amis, on échange par whatsapp ou Faecbook».
Graziella Montégu et plusieurs personnes qui ont participé à ce voyage initiatique espèrent renouveler l’expérience au Portugal où se tiendront les prochaines JMJ en 2022. Avec peut-être pour certains, un déplacement à Maurice en septembre pour revoir le pape…
A.P.
Comment étaient perçus les Réunionnais là-bas? «Les gens étaient surpris par notre mixité, on m’a souvent pris pour une latino ou pour une arabe, ils nous posaient plein de questions. Ce voyage spirituel fut l’occasion d’une ouverture sur le monde et d’une prise de conscience. On s’est fait plein d’amis, on échange par whatsapp ou Faecbook».
Graziella Montégu et plusieurs personnes qui ont participé à ce voyage initiatique espèrent renouveler l’expérience au Portugal où se tiendront les prochaines JMJ en 2022. Avec peut-être pour certains, un déplacement à Maurice en septembre pour revoir le pape…
A.P.
Escale en Turquie avec visite d’Istanbul, des monuments chrétiens et musulmans. Photo prise devant la mosquée Bleue, symbole de la ville d’Istanbul
"Ce voyage spirituel fut l’occasion d’une ouverture sur le monde et d’une prise de conscience" dit Graziella Montégu