Madagascar, pays où les enlèvements sont désormais monnaie courante pour les personnes ayant pignon sur rue...
Alors que Madagascar essaye d'attirer touristes et investisseurs, la multiplication des enlèvements de personnes fortunées (chefs d'entreprises ou enfants) devient une véritable plaie. Même si ces kidnappings touchent une catégorie de communauté bien particulière, l'image de la Grande Ile est écornée.
Vendredi soir, le président directeur général du groupe SCIM, Akyl Cassam-Chenai, est tombé dans un guet-apens à Toamasina. Il a été emmené de force par quatre individus armés alors qu’il se trouvait à proximité de l’hôtel Miramar, rapporte L'Express de Madagascar.
"Une industrie criminelle tournant à plein régime. Après avoir fait parler d’eux à Antanimena il y a à peine deux semaines, les ravisseurs continuent à narguer les autorités" écrit notre confrère. "Akyl Cassam Chenai est tombé dans un guet-apens tendu par des individus armés de fusils Kalachnikov. L’escouade de bandits a pris en filature la victime... Sitôt tombée dans les griffes des malfaiteurs, elle a été d’emblée jetée à bord d’une Renault Express qui a quitté le lieux en démarrant en trombe.
La camionnette et ses occupants se sont évanouis dans la nature sous le soleil couchant. Ils ont réussi à brouiller les pistes et semer les éléments d’intervention des forces de police et de celles de la gendarmerie, tardivement alertées".
La société dont Akyl Cassam Chenai se trouve à la tête opère dans l’import/ export. Elle est l’une des plus importantes de la capitale de Betsimisaraka. Pour l'instant, aucun montant de rançon n'a été diffusé.
Le 17 janvier dernier, un autre cas est survenu à Antananarivo avec le rapt en plein jour du propriétaire de la bijouterie Kalidas. Cassam Chenaï, Kalidas, des noms très connus à La Réunion, et les personnes enlevées là-bas font partie de leurs familles et les inquiètent.
De son côté, Madagascar Tribune écrit: "Le Collectif des Français d’Origine Indienne de Madagascar (CFOIM) et des groupements d’opérateurs économiques avaient déjà alerté sur la situation et sur la recrudescence de l’insécurité qui guette à chaque instant les opérateurs étrangers et nationaux. Et bien que selon certains, ces kidnappings ne sont que le fruit des actes des opérateurs entre eux, l’Etat est en devoir d’assurer la sécurité de ses citoyens et de ceux qui résident sur le territoire malgache. La multiplication de ces actes de kidnapping donne une très mauvaise image de Madagascar, notamment vis-à-vis des potentiels investisseurs qui souhaiteraient s’installer dans la Grande Ile".
Vendredi soir, le président directeur général du groupe SCIM, Akyl Cassam-Chenai, est tombé dans un guet-apens à Toamasina. Il a été emmené de force par quatre individus armés alors qu’il se trouvait à proximité de l’hôtel Miramar, rapporte L'Express de Madagascar.
"Une industrie criminelle tournant à plein régime. Après avoir fait parler d’eux à Antanimena il y a à peine deux semaines, les ravisseurs continuent à narguer les autorités" écrit notre confrère. "Akyl Cassam Chenai est tombé dans un guet-apens tendu par des individus armés de fusils Kalachnikov. L’escouade de bandits a pris en filature la victime... Sitôt tombée dans les griffes des malfaiteurs, elle a été d’emblée jetée à bord d’une Renault Express qui a quitté le lieux en démarrant en trombe.
La camionnette et ses occupants se sont évanouis dans la nature sous le soleil couchant. Ils ont réussi à brouiller les pistes et semer les éléments d’intervention des forces de police et de celles de la gendarmerie, tardivement alertées".
La société dont Akyl Cassam Chenai se trouve à la tête opère dans l’import/ export. Elle est l’une des plus importantes de la capitale de Betsimisaraka. Pour l'instant, aucun montant de rançon n'a été diffusé.
Le 17 janvier dernier, un autre cas est survenu à Antananarivo avec le rapt en plein jour du propriétaire de la bijouterie Kalidas. Cassam Chenaï, Kalidas, des noms très connus à La Réunion, et les personnes enlevées là-bas font partie de leurs familles et les inquiètent.
De son côté, Madagascar Tribune écrit: "Le Collectif des Français d’Origine Indienne de Madagascar (CFOIM) et des groupements d’opérateurs économiques avaient déjà alerté sur la situation et sur la recrudescence de l’insécurité qui guette à chaque instant les opérateurs étrangers et nationaux. Et bien que selon certains, ces kidnappings ne sont que le fruit des actes des opérateurs entre eux, l’Etat est en devoir d’assurer la sécurité de ses citoyens et de ceux qui résident sur le territoire malgache. La multiplication de ces actes de kidnapping donne une très mauvaise image de Madagascar, notamment vis-à-vis des potentiels investisseurs qui souhaiteraient s’installer dans la Grande Ile".