Comment vous vous êtes retrouvée à la tête du plus ancien concours de beauté du monde encore en cours ?
C’est encore tout frais: j’ai racheté la société Miss France en 2021. Pour que vous compreniez, l’activité est passée d’Endemol –où elle était cantonnée dans un département, à une société indépendante, «Miss France» dont j’ai pris la présidence.
Et au sein de cette entité mon rôle est de gérer le concours national, mais aussi la relation avec les délégués régionaux, l’accompagnement de la Miss élue, les différents partenaires ainsi que la production artistique. C’est un travail de longue haleine, car on ne travaille pas seulement à la cérémonie finale que voient les gens. Miss France c’est à l’année. Il faut s’y prendre à l’avance, anticiper, trouver les partenaires, préparer les voyages. C’est le plus gros barnum de la télévision avec les Enfoirés. Mais je suis ravie d’avoir cette chance.
Cette édition 2022 est particulière, notamment par rapport au règlement pour participer à l’élection qui a changé. Pouvez-vous nous en parler ?
Il y a eu des évolutions. Les mères de famille et les femmes mariées peuvent participer désormais. Aussi, il n’y a plus de critère d’âge et de poids mais de taille. Il faut mesurer minimum 1m70. Et auparavant il fallait être «née femme», aujourd’hui on demande aux candidates d’être de sexe féminin à l’état civil.
Cette envie de faire évoluer le règlement est née de l’observation de la société: Miss France a toujours été au diapason de cette dernière et même en avance sur beaucoup de points. Mais aussi des observations personnelles que j’ai pu faire dans ma vie de femme, comme le fait de ne pas avoir été empêchée dans ma carrière par mon rôle de mère.
Le règlement du concours national a changé, pourtant les comités régionaux ont le droit d’appliquer les anciennes règles. Comment est-ce possible?
Je ne gère pas les concours régionaux. Ils sont libres d'établir des règles différentes. Certains gardent les critères précédents, comme limiter l’âge de 18 à 24 ans, quand d’autres nous suivent en acceptant que leurs miss régionales aient plus de 24 ans. Les comités régionaux font certes ce qu’ils veulent, mais on se réunit quand même deux fois par an avec les délégués régionaux. C’est l’occasion pour nous de leur donner notre position. Ensuite, eux, disposent.
On travaille en bonne intelligence avec les délégués régionaux. D’ailleurs ce n’est pas pour rien que cette année on a des jeunes femmes de 26 ans au concours. A minima il faut que les candidates à Miss France aient 18 ans, qu’elles soient du genre féminin à son état civil et mesurent 1m70.
Pensez-vous que le quotidien d’une Miss France soit compatible avec la maternité ?
On les alerte sur le fait que ça va être compliqué. Avec tous les déplacements, on ne va pas se mentir, c’est difficile. Et ce n’est pas à la société Miss France de gérer les histoires de nounous. Mais la Miss peut s’organiser. C’est sa vie privée, ça la regarde.
Au niveau de la cérémonie et de la présentation des candidates, les spectateurs doivent-ils s’attendre à des changements ?
Sur la cérémonie, que je coordonne avec Frédéric Gilbert qui produit de l’émission, on a déjà amorcé des changements artistiques. On veut mettre en avant plus de chair. Pas dans le sens «maillot de bain» mais on souhaite montrer plus de contenu sur les candidates, qu’elles racontent d’où elles viennent, quelles sont leurs passions. Que tout cela soit plus naturel. Même sur leurs photos : cette année, elles sont plus spontanées, dans le mouvement, modernes et dynamiques, à l’image des femmes aujourd’hui. Que nous réservez-vous s’agissant de la thématique du show du 17 décembre ?
L’an dernier, les Miss ont défilé avec la thématique de la comédie musicale. Cette année, elles seront mises en valeur dans un spectacle qui rendra hommage au 7eme art. Les spectateurs seront transportés d’Harry Potter à Rocket Man en passant par Avengers.
Source Femme Actuelle
C’est encore tout frais: j’ai racheté la société Miss France en 2021. Pour que vous compreniez, l’activité est passée d’Endemol –où elle était cantonnée dans un département, à une société indépendante, «Miss France» dont j’ai pris la présidence.
Et au sein de cette entité mon rôle est de gérer le concours national, mais aussi la relation avec les délégués régionaux, l’accompagnement de la Miss élue, les différents partenaires ainsi que la production artistique. C’est un travail de longue haleine, car on ne travaille pas seulement à la cérémonie finale que voient les gens. Miss France c’est à l’année. Il faut s’y prendre à l’avance, anticiper, trouver les partenaires, préparer les voyages. C’est le plus gros barnum de la télévision avec les Enfoirés. Mais je suis ravie d’avoir cette chance.
Cette édition 2022 est particulière, notamment par rapport au règlement pour participer à l’élection qui a changé. Pouvez-vous nous en parler ?
Il y a eu des évolutions. Les mères de famille et les femmes mariées peuvent participer désormais. Aussi, il n’y a plus de critère d’âge et de poids mais de taille. Il faut mesurer minimum 1m70. Et auparavant il fallait être «née femme», aujourd’hui on demande aux candidates d’être de sexe féminin à l’état civil.
Cette envie de faire évoluer le règlement est née de l’observation de la société: Miss France a toujours été au diapason de cette dernière et même en avance sur beaucoup de points. Mais aussi des observations personnelles que j’ai pu faire dans ma vie de femme, comme le fait de ne pas avoir été empêchée dans ma carrière par mon rôle de mère.
Le règlement du concours national a changé, pourtant les comités régionaux ont le droit d’appliquer les anciennes règles. Comment est-ce possible?
Je ne gère pas les concours régionaux. Ils sont libres d'établir des règles différentes. Certains gardent les critères précédents, comme limiter l’âge de 18 à 24 ans, quand d’autres nous suivent en acceptant que leurs miss régionales aient plus de 24 ans. Les comités régionaux font certes ce qu’ils veulent, mais on se réunit quand même deux fois par an avec les délégués régionaux. C’est l’occasion pour nous de leur donner notre position. Ensuite, eux, disposent.
On travaille en bonne intelligence avec les délégués régionaux. D’ailleurs ce n’est pas pour rien que cette année on a des jeunes femmes de 26 ans au concours. A minima il faut que les candidates à Miss France aient 18 ans, qu’elles soient du genre féminin à son état civil et mesurent 1m70.
Pensez-vous que le quotidien d’une Miss France soit compatible avec la maternité ?
On les alerte sur le fait que ça va être compliqué. Avec tous les déplacements, on ne va pas se mentir, c’est difficile. Et ce n’est pas à la société Miss France de gérer les histoires de nounous. Mais la Miss peut s’organiser. C’est sa vie privée, ça la regarde.
Au niveau de la cérémonie et de la présentation des candidates, les spectateurs doivent-ils s’attendre à des changements ?
Sur la cérémonie, que je coordonne avec Frédéric Gilbert qui produit de l’émission, on a déjà amorcé des changements artistiques. On veut mettre en avant plus de chair. Pas dans le sens «maillot de bain» mais on souhaite montrer plus de contenu sur les candidates, qu’elles racontent d’où elles viennent, quelles sont leurs passions. Que tout cela soit plus naturel. Même sur leurs photos : cette année, elles sont plus spontanées, dans le mouvement, modernes et dynamiques, à l’image des femmes aujourd’hui.
L’an dernier, les Miss ont défilé avec la thématique de la comédie musicale. Cette année, elles seront mises en valeur dans un spectacle qui rendra hommage au 7eme art. Les spectateurs seront transportés d’Harry Potter à Rocket Man en passant par Avengers.
Source Femme Actuelle
Le jury Miss France 2023 et Maître Gims/Carla Bruni
Francis Huster a été désigné président d'honneur du jury pour la troisième fois.
Il l'a été pour les élections Miss France 2005 (où Cindy Fabre avait été élue), et Miss France 2012 (couronnement de Delphine Wespiser)
Il y aura aussi:
- Clarisse Agbegnenou, championne de judo
- Kendji Girac, artiste
- Dominique Besnehard, producteur
- Arnaud Ducret, comédien
- Camille Lellouche, artiste
- Marine Lorphelin, Miss France 2013
Maître Gims et Carla Bruni seront sur la scène du M.A.CH 36 de Châteauroux pour chanter leur titre "Demain".
Francis Huster a été désigné président d'honneur du jury pour la troisième fois.
Il l'a été pour les élections Miss France 2005 (où Cindy Fabre avait été élue), et Miss France 2012 (couronnement de Delphine Wespiser)
Il y aura aussi:
- Clarisse Agbegnenou, championne de judo
- Kendji Girac, artiste
- Dominique Besnehard, producteur
- Arnaud Ducret, comédien
- Camille Lellouche, artiste
- Marine Lorphelin, Miss France 2013
Maître Gims et Carla Bruni seront sur la scène du M.A.CH 36 de Châteauroux pour chanter leur titre "Demain".