L'avenir de Salto s'écrivait sur déjà en pointillés depuis plusieurs mois. Le long feuilleton autour de la fusion de TF1 et M6 a contribué à accélérer les choses. Il y a moins d'un an, en mars 2022, France Télévisions avait, en effet, annoncé qu'elle cesserait, pour 45 millions d'euros, sa participation dans Salto en cas de réalisation du projet de rapprochement des groupes TF1 et M6.
La fusion des deux groupes privés n'a pas été réalisée, et le 17 novembre 2022, TF1 et M6 ont officialisé lors d'un conseil de surveillance, selon "La Lettre A", leur retrait du "Netflix à la française", qu'elles ont d'ailleurs elles-mêmes concurrencé l'an passé avec l'émergence de leurs offres payantes respectives, MyTF1 Max et 6play Max. France Télévisions était donc le seul qui restait, et le 22 novembre 202, sa présidente Delphine Ernotte déclarait: "Si demain Salto trouve un acquéreur, je n'aurai aucun problème à y laisser nos contenus".
Le journal "L'informé" avait révélé cette semaine que la société espagnole "Agile" était partante pour un rachat, mais aucun accord n'a été trouvé entre les deux parties. Il reste alors deux possibilités: une dissolution avec cession des actifs (portefeuille clients, plateforme technique) ou la dissolution pure et simple avec la perte des investissements et des 800 000 abonnés de la plateforme. C'est la deuxième hypothèse qui se dessine.
En effet, Delphine Ernotte devrait acter ce vendredi 20 janvier selon l'ordre du jour d'un Comité social économique (CSE) central extraordinaire, la "cessation des activités" et la "dissolution de la société Salto".
Ce mardi, via un communiqué, le sénateur LR des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi, rapporteur spécial des crédits du compte de concours financiers "Avances à l'audiovisuel public", a réagi au projet de dissolution de Salto: "France Télévisions n'était finalement là que pour combler les pertes, soit 42 millions d'euros fin 2021. Il est aberrant que le groupe public se trouve en position de combler les pertes... C'était un investissement absurde... Je m'étonne du silence du gouvernement sur cet échec annoncé"...
Source puremédias
La fusion des deux groupes privés n'a pas été réalisée, et le 17 novembre 2022, TF1 et M6 ont officialisé lors d'un conseil de surveillance, selon "La Lettre A", leur retrait du "Netflix à la française", qu'elles ont d'ailleurs elles-mêmes concurrencé l'an passé avec l'émergence de leurs offres payantes respectives, MyTF1 Max et 6play Max. France Télévisions était donc le seul qui restait, et le 22 novembre 202, sa présidente Delphine Ernotte déclarait: "Si demain Salto trouve un acquéreur, je n'aurai aucun problème à y laisser nos contenus".
Le journal "L'informé" avait révélé cette semaine que la société espagnole "Agile" était partante pour un rachat, mais aucun accord n'a été trouvé entre les deux parties. Il reste alors deux possibilités: une dissolution avec cession des actifs (portefeuille clients, plateforme technique) ou la dissolution pure et simple avec la perte des investissements et des 800 000 abonnés de la plateforme. C'est la deuxième hypothèse qui se dessine.
En effet, Delphine Ernotte devrait acter ce vendredi 20 janvier selon l'ordre du jour d'un Comité social économique (CSE) central extraordinaire, la "cessation des activités" et la "dissolution de la société Salto".
Ce mardi, via un communiqué, le sénateur LR des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi, rapporteur spécial des crédits du compte de concours financiers "Avances à l'audiovisuel public", a réagi au projet de dissolution de Salto: "France Télévisions n'était finalement là que pour combler les pertes, soit 42 millions d'euros fin 2021. Il est aberrant que le groupe public se trouve en position de combler les pertes... C'était un investissement absurde... Je m'étonne du silence du gouvernement sur cet échec annoncé"...
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