Au départ c'était prévu pour 2020, mais l'annulation de l'épreuve du Grand Raid a contraint Aurore Canino à attendre une année de plus
C'est à la Trois-Bassinoise, le 25 juillet dernier qu'elle a eu l'occasion de disputer un trail péï, sur 43 km. Elle terminé à une belle 2ème place derrière Emilie Maroteaux. «J'étais un peu en terre inconnue et j'avais juste le temps de m'adapter au climat de l'île, chaud par rapport à ma région des Alpes-Maritimes». `
Et après, en raison de la situation sanitaire, elle n'a pas pu rechausser ses baskets pour une nouvelle compétition, mais elle n'a quand même pas perdu de temps, en arpentant les nombreux sentiers de l'île intense.
Notamment les parcours qui font partie du circuit de la Diagonale des Fous, au volcan, à Mafate, à Cilaos, Dos d'Ane etc... Avec toujours l'espoir que la Covid ne vienne pas jouer les trouble-fête.
«Sur le Grand Raid, certaines portions de la course sont très techniques. La nuit, il faut faire deux fois plus attention... Jusqu'ici tout s'est bien passé, je ne me suis pas blessée. Mon objectif? Arriver à la Redoute, boucler les 160 km et après je vois mon classement et j'analyse ma course en détails» poursuit une Aurore Canino qui n'a visiblement pas envie de se mettre la pression.
Il est vrai qu'en Normandie elle n'avait pas beaucoup de sites pour s'entraîner: «Je suis pas loin de Dieppe, c'est plat, on est à environ 80 Mètres au dessus de la mer, la température est plutôt à la fraîche... Pour m'entraîner convenablement, je suis allée dans les Vosges ou en Corse».
Comme elle aime le grand air et mène une vie saine, c'est un vrai plaisir pour elle de «grimper» dans les montagnes. Dans un esprit écolo, elle fait pas mal de vélo, et ici par exemple, lors de ses déplacements pour les consultations, elle a utilisé ce moyen de locomotion. Pour les déplacements qui ne sont pas de proximité, c'est la voiture, «mais le moins souvent possible».
Et après, en raison de la situation sanitaire, elle n'a pas pu rechausser ses baskets pour une nouvelle compétition, mais elle n'a quand même pas perdu de temps, en arpentant les nombreux sentiers de l'île intense.
Notamment les parcours qui font partie du circuit de la Diagonale des Fous, au volcan, à Mafate, à Cilaos, Dos d'Ane etc... Avec toujours l'espoir que la Covid ne vienne pas jouer les trouble-fête.
«Sur le Grand Raid, certaines portions de la course sont très techniques. La nuit, il faut faire deux fois plus attention... Jusqu'ici tout s'est bien passé, je ne me suis pas blessée. Mon objectif? Arriver à la Redoute, boucler les 160 km et après je vois mon classement et j'analyse ma course en détails» poursuit une Aurore Canino qui n'a visiblement pas envie de se mettre la pression.
Il est vrai qu'en Normandie elle n'avait pas beaucoup de sites pour s'entraîner: «Je suis pas loin de Dieppe, c'est plat, on est à environ 80 Mètres au dessus de la mer, la température est plutôt à la fraîche... Pour m'entraîner convenablement, je suis allée dans les Vosges ou en Corse».
Comme elle aime le grand air et mène une vie saine, c'est un vrai plaisir pour elle de «grimper» dans les montagnes. Dans un esprit écolo, elle fait pas mal de vélo, et ici par exemple, lors de ses déplacements pour les consultations, elle a utilisé ce moyen de locomotion. Pour les déplacements qui ne sont pas de proximité, c'est la voiture, «mais le moins souvent possible».
4ème aux Templiers
Attendre 17 ans avant de courir le Grand Raid est l'histoire pour le moins étonnante qu'à vécue Aurore Canino. Elle avait 17 ans –elle en a 34 aujourd'hui- quand, devant la télévision, elle en prenait plein les mirettes en regardant un reportage sur le Grand Raid de La Réunion. «Je veux faire cette course». La décision est tombée d'elle-même, de manière spontanée pour la jeune fille qu'elle était.
Nageuse pendant 10 ans, elle a ainsi basculé dans le trail. Sa première course faisait 30 km, en 2012, conclue par une victoire. Aux célèbres Templiers, une belle 4ème place sur 100 km...Et en cette année 2021, ce sera le «grand bond» en avant, sur les 160 km du Grand Raid.
Un défi partagé à deux, car Mickaël Hemon a également pris un dossard. Un pari de se retrouver samedi , en tout cas le plus tôt possible, avec le tee-shirt de finisher à la Redoute.
Roland Chane
«Sur le sentier de Kerveguen il faudra doubler d'attention», dixit la kiné originaire de la petite ville de Longueville-sur-Scie