Ils étaient 1 200 l'an dernier, et 1 400 cette fois-ci. Un chiffre sur lequel les organisateurs s'appuient pour dire que «ça progresse et nous encourage à poursuivre la belle aventure».
Oui, une belle aventure humaine et sportive, associée à la protection de Dame Nature si chère aux traileurs dans leur ensemble. Et si chère plus particulièrement à Yan de Maroussen, le «papa» de ce Dodo Trail créé en 2011. Les participants ont ainsi contribué à leur manière à cette action, en reversant 50 roupies chacun à l'organisme FORENA, dans le cadre de la protection et la réhabilitation de la forêt endémique du Parc National des Gorges de la Rivière Noire.
Oui, une belle aventure humaine et sportive, associée à la protection de Dame Nature si chère aux traileurs dans leur ensemble. Et si chère plus particulièrement à Yan de Maroussen, le «papa» de ce Dodo Trail créé en 2011. Les participants ont ainsi contribué à leur manière à cette action, en reversant 50 roupies chacun à l'organisme FORENA, dans le cadre de la protection et la réhabilitation de la forêt endémique du Parc National des Gorges de la Rivière Noire.
Desvaux en mode speed
Deux noms émergent à l'issue de la fantastique chevauchée de 50 km entre le Morne et le complexe sportif de River Land: Simon Desveaux et Gilberte Libel.
Le premier a couru en solitaire après s'être débarrassé de ses adversaires vers le 10ème km. En mode speed, le champion mauricien s'est offert une chouette victoire, avec ce joli compliment de l'ambianceur-animateur de Jérôme Désiré sur la ligne d'arrivée: «Gagner le Dodo Trail trois fois successivement est tout simplement formidable, il est le premier à le faire. Son temps de 5h 42' 28'' est canon, il faudra aller le chercher l'année prochaine».
Jannick Séry et Jean-Pierre qui constituaient les fers de lance de la délégation réunionnaise ont reconnu la supériorité de Simon Desveaux, eux qui sont restés bien calés en deuxième position après avoir passé le Sud-Africain Rory Scheffer. Lequel, à priori, est parti trop vite aux trousses du futur vainqueur. «Mon objectif était de faire un temps. Ça a été, sauf lors de la montée de la Tourelle où j'ai connu un coup de mou» déclarait Simon Desveaux, entouré de son épouse Céline aux anges -et on la comprend-, de ses enfants et de son frère Adrien qui l'avait assisté pendant tout son périple.
Dans le groupe des féminines, la bagarre était annoncée entre la Sud-Africaine Naomi Brand et la Mafataise Gilberte Libel. Toutes les deux en étaient à leur première Dodo Trail.
La Réunionnaise a pris le devant vers le 21ème km, son adversaire ayant connu un coup de barre. Pire, Naomi Brand s'est trompée de parcours et à préféré jeter l'éponge. «Ah bon? Si on était resté ensemble, peut-être qu'elle aurait pris la bonne direction. Quand je suis partie, elle n'avait pas réagi et c'est seulement à l'arrivée que j'ai appris qu'elle avait abandonné», dixit Gilberte Libel qui a réalisé un joli chrono de 7h 22'41'', devant Régine Guibert (9h 18' 55'') et Carna Koch (9h 37' 04'').
Les autres vainqueurs de la journée s'appellent: Jonathan Cotte et Léa Cavelier sur 25km, et Zoè Thomas et Claire Simon sur les 10 km, sans oublier les plus jeunes qui s'en sont donné à cœur joie sur le Fun Run de 4 km.
Roland Chane
La Réunionnaise a pris le devant vers le 21ème km, son adversaire ayant connu un coup de barre. Pire, Naomi Brand s'est trompée de parcours et à préféré jeter l'éponge. «Ah bon? Si on était resté ensemble, peut-être qu'elle aurait pris la bonne direction. Quand je suis partie, elle n'avait pas réagi et c'est seulement à l'arrivée que j'ai appris qu'elle avait abandonné», dixit Gilberte Libel qui a réalisé un joli chrono de 7h 22'41'', devant Régine Guibert (9h 18' 55'') et Carna Koch (9h 37' 04'').
Les autres vainqueurs de la journée s'appellent: Jonathan Cotte et Léa Cavelier sur 25km, et Zoè Thomas et Claire Simon sur les 10 km, sans oublier les plus jeunes qui s'en sont donné à cœur joie sur le Fun Run de 4 km.
Roland Chane
Sport et échanges
C'est un point sur lequel Jérôme Désiré a mis l'accent, juste avant de donner le départ des différentes courses. «Vous êtes là pour vivre une belle aventure ensemble, dans un esprit amical, d'échanges et de partage. Dans l'esprit même du Dodo Trail. Du premier au dernier, vous serez alors tous gagnants». En français et en anglais il faut le préciser. Bertelle sur le dos, sa cloche à bout de bras, et le chapeau multicolore bien vissé sur la tête, l'ambianceur péï de La Réunion a conquis le public du trail mauricien.La sécurité d'abord
Krish Hardoward est Monsieur Sécurité et Secours en montagne. A la tête d'une solide équipe médicale de plus de 40 personnes, il s'assure que tout est mis en œuvre en cas de coup dur. Et surtout il tenait à rappeler, avant chaque départ, toutes les consignes liées à la sécurité des coureurs.Il connaît le moindre recoin des circuits et tient compte des conditions météorologiques. Son crédo: savoir répondre vite et efficacement à toutes les urgences.
Relais et course des jeunes
Le Team Optical 3 chez les hommes et le TDR (Rodrigues) ont remporté les courses de relais de 2x25 km du circuit de l'Xtrem, respectivement dans les temps suivants: 6h 21' 55' et 8h 47' 30''.A noter aussi que les trois enfants de Yan De Maroussen, créateur du Dodo Trail en 2011, sont montés sur le podium des jeunes. Un petit marcheur pas plus haut que trois pommes (2 ans à peine) a été particulièrement acclamé par les spectateurs sur la ligne d'arrivée. La relève est assurée...
Journaliste sud-africain, Sean Falconer a vécu la course de l'intérieur en courant les 25 km. Plutôt «tranquille», disait-il avant ses premiers pas
Rashid Ruhsmal (60 ans), Gaslen Virassawmy (73 ans), et Louis Leste (80 ans): les masters donnent l'exemple!
Elle est Française et s'est installée dans l'île-sœur en septembre 2018. Elle a gagné les 25km du Dodo Trail haut la main, avec un temps de 3h 37'59'', pousuivant ainsi sur sa bonne lancée, car entre temps elle est montée à plusieurs reprises sur le podium. En exemple on peut citer sa victoire au Moka Trail sur 15 km, en octobre dernier. Originaire de la région Niçoise, Léa Cavelier travaille dans une entreprise de construction de bâtiments du côté de Flic en Flac. Non-licenciée, elle courait à ses débuts pour le fun, mais depuis son arrivée à l'île Maurice, sa pratique de la course à pied a pris un autre virage : elle s'est prise au jeu et bientôt elle sera sur un 47km, à l'UTRB. Pour sûr que les observateurs ne la perdront pas de vue...
Il a fait une dizaine de tours du village de la course de manière symbolique avec la flamme des Jeux des Iles
Rachel Queland devait courir les 50 km, mais s'est ravisée pour disputer les 25 km. Pour cause de blessure...
L'increvable Philippe La Hausse
Ah... Un crapeau...