Les participants du défilé inaugural sont partis de la place de la mairie pour rejoindre le stade Adrien Robert où étaient concentrées l'ensemble des activités. Les enfants des écoles, les associations sportives, culturelles et caritatives palmiplainoises étaient aux côtés des anciens de l'Amicale Régimentaire et des élus, dont le maire Johnny Payet, ceint de son écharpe tricolore. Le ruban inaugural coupé, le cortège officiel s'est dirigé vers le podium pour les discours d'usage et de déclaration de l'ouverture de la fête.
«La vocation de la Fête des Goyaviers met chaque année à l'honneur la filière du goyavier et ses acteurs, c'est à dire les producteurs et les transformateurs, le savoir-faire local au travers de la présentation des produits du terroir et l'agro-tourisme...» déclarait Johnny Payet dans son discours d'ouverture. «Vous pouvez le constater, dans cette 35ème édition depuis sa création, et dans son format quasi-définitif, nous avons plus de manèges, plus de stands, plus d'animations.
Notre village grandit et il est normal que, pour vous, Palmiplainois, les efforts soient constants et réguliers...Je remercie tous nos partenaires qui nous permettent cette année encore de vous offrir ces moments de découverte et de joie, avec un remerciement particulier à la Cirest qui permet aux Palmiplainois, de vous rendre, encore cette année, gratuitement à notre Fête des Goyaviers».
«Stratégie 100% La Réunion»
En écho, Sophie Arzal, en sa qualité de vice-présidente du Conseil départemental, livrait ces mots: «Je veux saluer le dynamisme et l’engagement des producteurs de la commune qui travaillent avec détermination pour que le goyavier puisse garnir les étals des marchés en ces temps de fraîcheur...
A ce titre, Cyrille Melchior, président du Conseil départemental, m’a demandé expressément de réaffirmer aujourd’hui l’engagement du Département à soutenir le terroir réunionnais, que traduit la mobilisation d’un budget annuel de près de 40 millions d’euros ainsi que celui des fonds européens.
Pour ce qui concerne le développement de la filière goyavier, le département a mené un important travail jusqu’à présent avec l’association «Nout goyavier» pour accompagner les producteurs et permettre au fruit rouge de rayonner comme il le mérite. Et nous continuerons à soutenir celles et ceux qui s’impliquent pour la sauvegarder et la développer.
Le Conseil départemental, très clairement, dans sa stratégie «100% La Réunion», veut inciter les Réunionnais à consommer davantage local. D’ailleurs plusieurs acteurs du monde agro-alimentaire de la Plaine des Palmistes, dont je salue l’engagement, ont déjà obtenu ce label qui garantit l’origine 100% réunionnaise des produits labellisés».
Plusieurs associations, notamment Femmes d'Elite, des enfants des écoles de la commune et des artistes se sont succédés sur le grand podium de la fête, devant le public abrité sous le chapiteau d'en face. Le soir l'élection de Miss Goyaviers prenait le relais, élection remportée par Lou-Ane Beurard. Ses dauphines s'appelent Raïssa Vélia et Cynderella Roborre (nous y reviendrons dans une prochaine édition) .
Miss Mamie et concours culinaire
Dès le lendemain, la 3ème Jeunesse entrait en scène, pour la traditionnelle élection de Miss Mamie, suivie d'un après-midi dansant dont nos aînés sont particulièrement friands. A la manette Fabrice Tandrayen, le successeur désigné de l'inoubliable Joël Bègue.
Eliane Clerville est la Miss Mamie Goyavier, ses dauphines étant Josiane Arhel et Méry Nava, toutes trois originaires de la Plaine des Palmistes.
Le concours culinaire a été également un moment fort de la manifestation. L'occasion de mettre le goyavier à toutes les sauces, et à Jacinthe Caltret de remporter le concours de desserts 2024, grâce à son «Royal Goyavier».
Roland Chane
Photos RC.Com et DR