Le Heiva i Paris a attiré cette année aussi bien des groupes de métropole que d’Europe (Espagne, Suisse), des Etats-Unis (2 groupes de Los Angeles), du Mexique et de Tahiti. L’enjeu est de décrocher l’invitation à participer au concours mondial de danse qui a lieu à Tahiti chaque année en novembre.
La participation à Paris distingue professionnels et amateurs, solistes et groupes, mais aussi sanctionne l’exécution sur bande son (chanson pour les petits groupes (mehura) et avec orchestre sur scène (solos ou danse rapide).
Déjà en mai 2020, un groupe réunionnais venu de Saint-Pierre s’était distingué et d’ailleurs, plusieurs de ses membres figurent désormais dans le groupe «Toa Kovi’i» que dirige Poerava Bretel depuis trois ans. Décidé à bien en découdre à Massy, les danseuses ont montré une cohésion et surtout une énergie soutenues par un moral quasi-volcanique au service d’une chorégraphie précise et très inspirée de la chanson polynésienne qu’elles avaient choisie.
Dès la soirée de vendredi, elles s’imposaient en recevant le prix du plus beau costume, puis le premier prix en catégorie amateurs le lendemain.
La participation à Paris distingue professionnels et amateurs, solistes et groupes, mais aussi sanctionne l’exécution sur bande son (chanson pour les petits groupes (mehura) et avec orchestre sur scène (solos ou danse rapide).
Déjà en mai 2020, un groupe réunionnais venu de Saint-Pierre s’était distingué et d’ailleurs, plusieurs de ses membres figurent désormais dans le groupe «Toa Kovi’i» que dirige Poerava Bretel depuis trois ans. Décidé à bien en découdre à Massy, les danseuses ont montré une cohésion et surtout une énergie soutenues par un moral quasi-volcanique au service d’une chorégraphie précise et très inspirée de la chanson polynésienne qu’elles avaient choisie.
Dès la soirée de vendredi, elles s’imposaient en recevant le prix du plus beau costume, puis le premier prix en catégorie amateurs le lendemain.
Le jury a eu la tâche difficile car, comme l’a reconnu sa présidente, Manouche Lehartel (également présidente du célèbre Heiva de Tahiti de juillet), le niveau général à Paris est en forte hausse. Et ce ne sont pas les autres juges qui la démentiront au niveau où ils sont eux-mêmes.
Dans ce jury, on retrouvait Natalia Louvat, meilleure danseuse du Heiva 2022, meilleure danseuse du Tahiti Ori World Championship, Miss Heiva et dauphine de Miss Tahiti 2021, ou bien encore Marguerite Lai, célèbre multiple vainqueur du Heiva de Papeete, Hiroiti Temataotoa, vainqueur en 2011 avec son groupe au Heiva, et la Toulonnaise, Heilani Tama, dont la troupe a été consacrée cette année sur France 3, deuxième meilleur groupe de danse folklorique de France.
Trois troupes et un soliste homme ont gagné leur participation au concours de novembre prochain à Tahiti avec en prime leur billet d’avion offert par la compagnie Air Tahiti Nui. Toutefois, à sa sortie de coulisses samedi soir, Poerava Bretel, alors qu’elle partageait une coupe de champagne avec ses danseuses, a clairement indiqué que l’on reverrait bien les Réunionnaises l’an prochain au Heiva i Paris. Ca promet!
Philippe Binet
Le groupe réunionnais Toa Kovi'i, gagnant du concurs en catégorie Mehura amateurs. "Nous reviendrons !" a indiqué Poerava Bretel.