«Il faut saluer le bon déroulement de cette nouvelle élection. Dans la majorité comme dans l'opposition, la démocratie a parlé, dans le respect des lois de la République Française». Une analyse succincte de cet observateur qui traduit l'esprit dans lequel s'est déroulée la mise en place –sans anicroche donc- du 9ème maire de l'histoire du Tampon.
Un tour a suffi. 41 voix pour, sur les 49 votants. Assis au troisième rang, Patrice Thien Ah Koon s'est levé, a salué la salle qui applaudissait et s'est ensuite dirigé vers Paul Cazal, «mon ancien professeur» dira-t-il pour recevoir l'écharpe tricolore de premier magistrat. Dans son discours, ses remerciements allaient à son père, à sa mère, à son frère Pascal, à ses amis, à l'ensemble des conseillers municipaux, à Cyrille Melchior, président du Conseil départemental...
Aux maires des communes voisines, qu'il a cités un à un: Olivier Rivière de Saint-Philippe, Bachil Vally de l'Entre-Deux, Michel Fontaine de Saint-Pierre, Mathieu Hoareau de l'Etang-Salé, Eric Ferrère des Avirons, Bruno Domen de Saint-Leu, et aux représentants de la ville de Saint-Louis et de Cilaos. Au fond de la salle, André Thien Ah Koon et son épouse Reine-Marie, leur fils Pascal et Delphine, la fille de Patrice Thien Ah Koon, ont sagement suivi le déroulement des opérations...
Patrice Thien Ah Koon a rappelé le parcours de son père, qu'il a suivi pas à pas, dans les combats menés dans la «construction» du Tampon que l'on connaît aujourd'hui, notamment dans le domaine de l'eau, l'installation du Campus Universitaire et de biens d'autres «grands travaux».
On prend les mêmes et on recommence. Traduisez que pour l'élection des adjoints, l'ancienne équipe a été reconduite , sauf pour Richard Lebon, ancien adjoint de quartier, qui a «hérité» du poste laissé vacant par Patrice Thien Ah Koon.
Antoine Lebihan a également rejoint la majorité municipale en tant que conseiller. S'ensuivaient la réalisation de la photo officielle devant la mairie et le premier bain de foule pour le nouveau premier magistrat tamponnais. «Patrice Thien Ah Koon, un maire pour tous», pouvait-on lire sur les pancartes brandies sur la place de la mairie qui avait pris un certain air de fête.
Roland Chane