Alexandra Alquier avec Carole Grandjean, Ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels auprès du ministre du Travail
- Alexandre Alquier, pouvez-vous nous partager votre parcours et ce qui vous a conduit à représenter des personnalités éminentes du monde du sport et des arts?
Alexandre Alquier: Bien sûr. Au cours de mes études à l'Université d’Aix en Provence, j’ai eu la chance de travailler pour un avocat et homme politique célèbre en charge notamment de promouvoir la culture au sein du Conseil Général des Bouches du Rhône. Au cours de cette période j’ai été sensibilisé aux problématiques de la vie artistique, qui est en quelque sorte du droit des affaires appliqué.
Après avoir obtenu mon diplôme, j'ai eu la chance de travailler avec Christophe Mae au début de sa carrière et de son producteur de l’époque, Jean-Claude Camus (NDLR: producteur de Johnny Hallyday).
J’ai beaucoup appris durant cette période et évoluant dans ce milieu où j’ai pu travailler avec à la fois de grands sportifs mais aussi d’autres chanteurs ou encore des mannequins.
- Votre clientèle inclut des artistes et des sportifs parfois de renommée mondiale. Quels sont les défis particuliers que vous relevez en tant qu'avocat de ces personnalités?
Alexandre Alquier: Le premier défi est d’être disponible. Comme tout client, ces personnalités attendent de leur conseil une grande disponibilité et une écoute. Le lien de confiance est essentiel. Aussi, que je sois aux Etats-Unis, en France métropolitaine ou à La Réunion, je m’efforce de répondre aux demandes, aidé dans cette tâche quotidienne par mon équipe réunionnaise.
Ensuite, il y a évidemment les enjeux qui sont parfois très importants. Il est essentiel de comprendre les dynamiques spécifiques à ces industries, que ce soit dans la négociation de contrats complexes ou la protection de la propriété intellectuelle. Les montants potentiels en jeu peuvent être faramineux ce qui implique un engagement de la part de l’avocat à qui il est transféré la confiance du client. Il faut être méfiant pour le client, surtout dans le sport, car nombreux sont ceux qui veulent tirer profit de leur célébrité.
Enfin, je dirais que rester à la page est un vrai défi car le monde digital bouge très vite et ces personnalités, souvent jeunes, vivent dans leur temps. Il faut donc être informé de ce qui existe et avoir un avis critique pour conseiller ou déconseiller sans toujours bénéficier pour ça d’un recul suffisant.
Christophe Maé, Vincent Mac Doom, et les autres...
- Pourriez-vous nous partager un cas ou des moment significatifs de votre carrière qui vous ont particulièrement marqués?
Alexandre Alquier: Il y a eu de nombreux moments forts ou d’anecdotes. Je garde un souvenir très fort de ma période Christophe Mae où lui comme moi, du Sud, presque deux minots, nous discutions de ses futurs contrats chez Warner Music France ou avec son producteur à Paris, sur des enjeux fous.
Je me souviens de fou-rires avec Vincent Mac Doom au temps de sa gloire, qui essayait d’apprendre à de jeunes mannequins à marcher sur le catwalk à la veille de la Fashion Week.
J’ai pu m’occuper de grands footballeurs et participer avec eux à des galas avec des champions du monde 1998. Il y a quelques mois j’ai pu travailler sur un projet avec Wyclef Jean (chanteur des Fugees) et l’ancien directeur du musée automobile de Londres. Cette rencontre dans un haut lieu de l’art urbain de Miami était un grand moment.
- Comment percevez-vous l'avenir de l'industrie du divertissement et du sport, et quel rôle jouera le droit dans ces domaines?
Alexandre Alquier: Ces industries sont en constante évolution, influencées par les avancées technologiques, les changements culturels et les enjeux économiques. Le droit est bien entendu au cœur de ces transformations. Vivant désormais aux Etats-Unis, je réalise cependant qu’au-delà de la technicité ou de la connaissance de la règle, notre rôle est celui de l’œil critique et du conseil en stratégie qui participe à la consolidation de la carrière de son client.
Ensuite, je pense que le rôle de l’avocat peut être de créer un pont entre les mondes. Par exemple, je travaille actuellement à promouvoir des sportifs réunionnais en métropole et au-delà et pourquoi pas aux Etats-Unis.
Maître Alexandre Alquier, avocat de sportifs et d'artistes renommés, il est aussi installé dans l'île
Promouvoir les talents réunionnais...
- Vous travaillez aussi sur un projet avec Warner Music Miami...
Alexandre Alquier: En effet, j'étais récemment au siège de Warner Music à Miami avec Roberto Andrade, le directeur, nous travaillons sur un gros projet entre un important artiste français et des grands chanteurs du continent américain
- Vous vivez à Miami désormais, comment voyez-vous la suite?
Alexandre Alquier: Mon équipe et moi-même avons de nombreux projets en cours tant dans le milieu du sport que du spectacle. Miami est une terre d’opportunités et il y a beaucoup à faire. Nous envisageons de refaire en décembre 2024 une exposition d’art urbain comme nous l’avions fait en 2019 au cours de l’Art Basel Miami avec l’ARPAC. Je suis déjà en discussion avec deux artistes réunionnais et un Marseillais pour ce second opus. Un artiste de renommée mondiale se joindrait à ce projet.
Ensuite, je nourris la conviction que Victor Wembanyama n’est pas un cas isolé et que nos jeunes talents péï ont aussi leur place sur cet échiquier. Je pense qu’il y a vraiment quelque chose à développer et nous y travaillons.
Maître Alexandre Alquier a choisi son camp, celui du challenge permanent. Toujours en mouvement, jamais rassasié, il fourmille de projets, et même en étant loin de notre île, où il revient quand même régulièrement, il travaille à faire briller des Réunionnais au niveau international. On aura forcément l'occasion de reparler de lui...
Propos recueillis par Aziz Patel
Photos DR
- Vous travaillez aussi sur un projet avec Warner Music Miami...
Alexandre Alquier: En effet, j'étais récemment au siège de Warner Music à Miami avec Roberto Andrade, le directeur, nous travaillons sur un gros projet entre un important artiste français et des grands chanteurs du continent américain
- Vous vivez à Miami désormais, comment voyez-vous la suite?
Alexandre Alquier: Mon équipe et moi-même avons de nombreux projets en cours tant dans le milieu du sport que du spectacle. Miami est une terre d’opportunités et il y a beaucoup à faire. Nous envisageons de refaire en décembre 2024 une exposition d’art urbain comme nous l’avions fait en 2019 au cours de l’Art Basel Miami avec l’ARPAC. Je suis déjà en discussion avec deux artistes réunionnais et un Marseillais pour ce second opus. Un artiste de renommée mondiale se joindrait à ce projet.
Ensuite, je nourris la conviction que Victor Wembanyama n’est pas un cas isolé et que nos jeunes talents péï ont aussi leur place sur cet échiquier. Je pense qu’il y a vraiment quelque chose à développer et nous y travaillons.
Maître Alexandre Alquier a choisi son camp, celui du challenge permanent. Toujours en mouvement, jamais rassasié, il fourmille de projets, et même en étant loin de notre île, où il revient quand même régulièrement, il travaille à faire briller des Réunionnais au niveau international. On aura forcément l'occasion de reparler de lui...
Propos recueillis par Aziz Patel
Photos DR
Alexandra Alquier, Charles Petit-Homme, boxeur de Haïti, et Frank
Il existe aussi un concept-car Wyclef...
Le meilleur pour la fin, Alexandre Alquier a pu poser à côté de la F1 de Max Verstappen, le champion du monde de la discipline